LA VIE, LA MORT, L‘AU-DELÀ

 

 

 

Nous vivons l’époque à la fois la plus merveilleuse et la plus terrible de l’histoire. La tragédie de deux guerres, avec leurs horreurs, leurs souffrances physiques et leurs misères, constitue un chapitre dans l’histoire humaine, qui enlève tout sens aux mots « civilisation » et « christianisme ». Il en résulte que les millions de gens qui ont frôlé la mort, ont été amenés à réfléchir plus sérieusement sur la vie, la mort et l’au-delà.

Après avoir perdu tout ce qui lui était précieux dans la vie (hormis sa foi en Dieu), le prophète Job fit une prière qui sert de base à ce problème, tout en exprimant un espoir de vie au-delà du tombeau : « Oh! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi ! Si l'homme une fois mort pouvait revivre, j'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu'à ce que mon état vînt à changer. Tu appellerais alors, et je te répondrais, tu languirais après l'ouvrage de tes mains. »  (Job 14 :13-15).

La question de l’au-delà est plus importante, car elle intéresse tous les humains. Malgré les affirmations des milieux religieux et scientifiques de la société, beaucoup ne croient pas à une vie future. La plupart de ces affirmations reposent sur des théories, des spéculations philosophiques et des préceptes d’hommes qui ont amené beaucoup d’incertitude et de confusion.

Le paganisme soutient toujours la métempsycose et la réincarnation dans ses diverses formes, alors que la chrétienté en général soutient que les croyants (les bons) vont au ciel, et tout le reste de l’humanité, dans des tourments éternels.

En examinant la Bible, nous voyons qu’aucune promesse d’une "demeure céleste" n’a été faite à personne, ni aucune menace d’un « enfer de feu », durant les quatre premiers millénaires de l’expérience humaine sur la terre. Par la bouche de Moïse, Dieu disait à Israël : « j’ai mis devant toi la vie et la mort..., choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. » (Deutéronome 30 : 19). L’Eternel n’a jamais promis à Adam qu’il irait au ciel s’il lui obéissait, et ne l’a jamais menacé des tourments éternels, dans le cas contraire.

Caïn, le premier meurtrier, ne fut pas condamné aux flammes, mais 1’Eternel lui dit : « Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse, tu seras errant et vagabond sur la terre. » Et Caïn lui répondit : « Mon châtiment est trop grand pour être supporté. » (Genèse 4 : 12-13). La Bible enseigne que l’obéissance à Dieu apporte la Vie, et la désobéissance, la Mort.

La question qui se pose est : « Pourquoi les gens meurent-ils? » Ce ne peut être à cause de ce qu’ils font, disent ou pensent. Non, les Ecritures nous donnent une réponse plus logique et raisonnable.

Adam fut créé parfait et à l’image morale de son Créateur. Il reçut une demeure parfaite, nommée Eden, et un pouvoir de contrôle parfait sur les créatures inférieures. Cet héritage aurait été éternel s’il avait obéi à la loi divine ; mais en désobéissant il fut condamné à mourir, lui et sa postérité, et depuis : « Tous meurent en Adam. » (1 Corinthiens 15 : 22).

Pourtant, certains affirment que si le corps fut condamné à mourir (la poussière retourne à la poussière), l’homme possède cependant, au dedans de son organisme, une âme immortelle. Rien dans la parole de Dieu ne vient à l’appui d’une pareille thèse.

Au lieu de voir dans l’âme une entité séparée du corps, la Bible nous en donne la seule véritable définition, en Genèse 2 : 7 : « Et l’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre ; Il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme « devint » un « être vivant », c’est-à-dire une « âme vivante » (1 Corinthiens 15 : 45).

Le mot ‘âme’ vient du mot hébreu nephesh et du mot grec ‘φυχη qui signifient ‘être sensitif’ c'est-à-dire capable de se servir de ses sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Etre dépourvu de ces sens signifie mort de l’âme. C’est donc l’âme qui fut condamnée à mourir, comme nous le lisons en Ezéchiel 18 : 4 : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du fils comme l’âme du père... l’âme qui pêche, c’est celle qui mourra. »

 

 

L’IMMORTALITÉ

 

La Bible ne déclare nulle part que l’homme possède une âme immortelle ; au contraire, nous lisons : « Toute âme qui n’écoutera pas ce prophète sera exterminée du milieu du peuple. » (Actes 3 : 23).

Seul Dieu possède l’immortalité, qui n’a jamais été donnée à l’homme, pas même aux anges.

Depuis se résurrection, Jésus est « l’expression même de l’image » de la personne du Père, et ses disciples, qui partageront avec lui sa glorieuse nature divine, seront les seuls à hériter de l’immortalité, comme nous le lisons en Jean 3 : 2 : « Nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est ».  Ensemble, ils formeront « l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux » - Hébreux 12 : 23.

 

 

CE QU’EST VRAIMENT LA MORT

 

En attendant, la Bible enseigne que lorsqu’un homme meurt, il meurt tout entier et descend dans la tombe, traduction des mots hébreu et grec : ‘Shéol’ et ‘Hadès’. Paul déclare : « Car le salaire du péché, c’est la mort, et le don de Dieu, c’est la vie éternelle, par Jésus-Christ, notre Seigneur. » (Romains 6 : 23). Il dit encore : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le pêché la mort, ainsi, la mort s’est étendue sur tous les hommes parce que tous ont péché. » (Romains 5 : 12).

Nous avons en Ecclésiaste 3 : 19-20, un véritable graphique de la chute de l’homme dans le péché et la mort : « Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête est pour eux un même sort comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre ils ont tous le même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité, tout va dans un même lieu tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière ».

La mort est un état d’inconscience complète. Comme nous lisons dans le Psaume 115, verset 17 et 146 : 4 : « Ce ne sont pas les morts qui célèbrent 1’Eternel ; ce n’est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence », « leur souffle s’en va, ils retournent dans la terre, et en ce même jour, leurs desseins périssent ».

Le sage Salomon disait : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le. Car il n’y a ni œuvre, pensée, ni science, ni sagesse dans le séjour des morts ou tu vas. » - Ecclésiaste 9 : 5-10.

 

 

L’ESPOIR DE LA RÉSURRECTION

 

Y a-t-il donc une espérance de vie au-delà du tombeau ? Certainement, et la Parole de Dieu le soutient bien. L’une des plus importantes doctrines de la Bible est précisément la résurrection des morts. Comment pourrait-il y avoir une résurrection des morts, si personne n’était mort ? Le seul espoir en une vie future repose sur la résurrection que Christ a rendue possible parce qu’ « Il souffrit la mort pour tous » et donna sa vie en rançon « pour tous les hommes » (Actes 24 : 15 et Hébreux 2 : 9). « Car il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est le témoignage rendu en son propre temps. » (1 Timothée 2 : 5-6). Et Paul ajoute : « Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. » (Romains 14 : 9).

Jésus croyait fermement en la résurrection, car il dit : « Ne vous étonnez pas de cela, car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » (Jean 5 : 28-29).

L’apôtre Paul fait ressortir l’importance de la résurrection lorsqu’il déclare : « Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n’est pas ressuscité ; et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi, ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons un Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. Mais, maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. » (1 Corinthiens 15 : 16-22).

 

 

IL Y A DEUX RÉSURRECTIONS

 

Il ressort de ces passages bibliques qu’il y a deux résurrections, l’une concernant 1’Eglise de l’âge évangélique, et l’autre, le monde en général. Depuis le premier avènement de notre Seigneur « Dieu a choisi du milieu du monde un peuple qui portât son nom. » (Actes 15 : 14). Il s’agit des disciples de Jésus qui « se chargent de leur croix et le suivent » (Matthieu 16 : 24). Le Maître savait qu’ils seraient peu nombreux, puisqu’il dit : « Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7 : 14) et il ajouta encore : « Ne crains pas petit troupeau, car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. » (Luc 12 : 32).

Dans l’île de Patmos, l’apôtre Jean vit en vision 1’Eglise glorifiée. Il écrit : « Je regardai et voici l’Agneau se tenait sur la montagne de Sion et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père inscrits sur leurs fronts. » (Apocalypse 14 : 1).

Jean entendit également cette voix venant du ciel : « Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. » (Apocalypse 14 : 13).

Il parle encore de l’Eglise (l’Epouse de Christ) en Apocalypse 20 : 6 « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection, La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. »

Pour participer à ce haut honneur, les membres de la véritable Eglise doivent nécessairement passer de l’autre côté du voile c’est-à-dire mourir, car, comme nous le dit Paul : « Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici,  je vous dis un mystère : nous ne dormirons pas tous, mais tous nous serons changés en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera et les morts ressusciteront, incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. » (1 Corinthiens 15 : 50-53).

La glorieuse récompense réservée aux fidèles chrétiens dépasse toute compréhension humaine. Comme l’écrit Paul : « Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme ; des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. » (1 Corinthiens 2 : 9). Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté mais nous savons que lorsque ce sera manifesté, nous serons semblables  à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » (1 Jean 3 : 2). Quelle glorieuse perspective pour tous ceux qui ont fait alliance avec le Seigneur, sacrifiant toutes leurs ambitions terrestres pour marcher sur les traces du Maître (Psaume 50 : 5).

Après avoir quelque peu parlé de la glorification de « l’Eglise des premiers-nés » la question qui se pose est de savoir quel plan Dieu tient en réserve pour les millions et millions d’individus morts durant les six premiers millénaires de l’existence terrestre. La grande majorité étant morts dans l’ignorance, sans jamais avoir entendu parler du seul nom sous le ciel par lequel nous devons être sauvés, ils doivent avoir et auront l’occasion d’obtenir la vie, selon les conditions posées dans la Parole de Dieu (Actes 4 : 12). Jésus dit qu’il vint dans le monde afin que le peuple ait la vie, et cela plus abondamment (Jean 10 : 10). Et c’est ainsi qu’il enseigna à ses disciples à prier : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Matthieu 6 : 10). L’établissement de son royaume apportera la paix, la joie et la vie aux hommes qui obéiront à la loi divine. Le Psalmiste David écrivait : « Le soir arrivent les pleurs, et le matin, l’allégresse. » (Psaume 30 : 6). « Le soir » se rapporte aux diverses expériences que l’homme a faites avec le péché, la maladie, la douleur, la tristesse et la mort, durant les six mille ans écoulés ; mais Dieu nous a donné l’assurance que le matin, le grand matin millénaire, nous apporterait la joie. Tout cela s’accomplira lorsque le Seigneur établira son royaume, alors tous les hommes auront le privilège et l’occasion de connaître le Seigneur, c’est-à-dire de vivre éternellement. (Jean 17 : 3).

C’est durant cette période le Millénium qu’aura lieu la résurrection générale. « Chacun ressuscitera en son rang », selon l’accomplissement de la promesse de Jésus : « Tous ceux qui dorment dans les sépulcres entendront la voix du Fils de l’homme et en sortiront. » (1 Corinthiens 15 : 23). Il a maintenant le droit et le pouvoir d’accomplir le plus grand miracle de tous les temps la résurrection des morts, et il exercera ce droit au temps voulu.

 

 

IMAGES DE LA GLOIRE DE CHRIST

 

Lorsque Jésus était sur la terre, Il rappela à la vie plusieurs morts, montrant ainsi qu’il pouvait ressusciter les morts. L’exemple le plus frappant est celui de Lazare, un des disciples que Jésus aimait, ainsi que ses deux sœurs, Marie et Marthe. Le Maître leur rendait souvent visite, et lorsque Lazare tomba malade, c’est naturellement Jésus qu’elles appelèrent. Or, Lazare étant mort, Jésus retourna à Béthanie, où il devait rencontrer Marthe. Chemin faisant, il disait à ses disciples que son ami Lazare dormait et qu’il allait le réveiller. Voyant qu’ils ne comprenaient pas son langage, Il leur dit ouvertement que Lazare était mort et qu’il allait le réveiller du sommeil de la mort. Marthe lui dit : « Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. » Et Jésus lui répondit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour », ce à quoi Jésus répondit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort, et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas pour toujours (Cr.). » (Jean 11 : 21, 23-26).

Ayant appris que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours, Jésus se rendit au lieu de la sépulture. Il ordonna que l’on retirât la pierre fermant l’entrée du tombeau, et après une brève prière, Il cria d’une voix forte : « Lazare, sors ! », « Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit alors : Déliez-le et laissez-le aller. » (Jean 4 : 44).

Jusque-là, en présence de ses disciples, Jésus avait rendu la vue à quelques aveugles, l’ouïe à des sourds. Il avait guéri des malades et maintenant, il venait de révéler sa puissance en ressuscitant un mort. Ce sont là des exemples de la grande œuvre qu’il accomplira en faveur du monde entier, lorsqu’Il règnera en pleine gloire.

Nul ne peut s’échapper de la prison de la mort par ses propres moyens. Parlant prophétiquement de notre Seigneur, Esaïe disait : « L’Esprit du Seigneur Eternel est sur moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance. » (Esaïe 61 : 1).

En ouvrant la porte de la grande prison de la mort pour en faire sortir nos chers disparus, le Seigneur appellera des millions d’enfants morts en bas-âge. Parlant de ce temps, le Prophète Jérémie nous dit en effet : « Ainsi parle l’Eternel : On entend des cris à Rama, des lamentations, des larmes amères ; Rachel pleure ses enfants, elle refuse d’être consolée sur ses enfants car ils ne sont plus. Ainsi parle l’Eternel retiens tes pleurs, retiens les larmes de tes yeux, car il y aura un salaire pour tes œuvres, dit l’Eternel. Ils reviendront du pays de l’ennemi. » (Jérémie 31 : 15-16).

Selon le Plan de Dieu, nous vivons actuellement dans les « jours du Fils de l’homme », c’est-à-dire que Jésus revient pour être le Juste Roi de la terre (Luc 17 : 26 ; Matthieu 24 : 38, 21-22), qui « dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Psaume 72 : 8). Les membres de Son « corps » mystique qui forment l’Eglise seront rois et sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui durant mille ans (Apocalypse 20 : 6).

Nous vivons la période dont parle l’apôtre Pierre en Actes 3 : 19-21 : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, et que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes. »

Notre père Adam perdit sa vie et celle de ses descendants par sa désobéissance. Or, Jésus nous dit qu’ « il est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc19 : 10 ; Matthieu 18 : 11). C’est pour cela qu’il a donné sa vie en rançon pour toute l’humanité. « Par la grâce de Dieu, Il a souffert la mort pour tous. » (Hébreux 2 : 9). Il est donc le Rédempteur et Sauveur de l’humanité.

Deux mille ans après la croix au calvaire, Jésus revient pour établir son royaume de justice et offrir à chaque membre de la race adamique une occasion de recouvrer une vie parfaite sur la terre. Et cela aura lieu durant les « temps de rétablissement » dont ont parlé tous les saints prophètes de Dieu. Alors s’ouvrira la voie large dont parle le prophète Esaïe ; toutes les familles de la terre auront la possibilité de reconquérir la vie qu’Adam avait perdue. Durant ces mille ans, Satan, le diable, sera lié, afin de ne plus séduire le monde. « Il y aura un chemin frayé, une route qu’on appellera la voie sainte et ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer. » (Apocalypse 20 : 2-3 et Esaïe 35 : 8). Alors, « la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Esaïe 11 : 9).

 

 

LE JOUR DU JUGEMENT DU MONDE

 

Le règne de Christ est également appelé dans la Bible : le jour du jugement du monde. C’est la période durant laquelle l’humanité sera mise à l’épreuve pour obtenir la vie, celle-ci ne pouvant être gagnée que par l’obéissance aux lois du Royaume.

Paul déclare : « Il (Dieu) a fixé un jour où Il jugera le monde, selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts. » (Actes 17 : 31). Il ne s’agit pas d’un jour de vingt-quatre heures, mais d’un jour de mille ans, comme nous le dit l’apôtre Pierre : « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer c’est que devant le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour. »  (2 Pierre 3 : 8). Lorsque les jugements du Seigneur s’exerceront sur la terre, « les habitants du monde apprendront la justice » (Esaïe 26 : 9). Ensuite viendra la fin quand Il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après voir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance,  Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses  ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.  (1 Corinthiens 15 : 24-26).

Alors, toute l’humanité rétablie à la perfection se tiendra devant le tribunal divin, afin d’être fixée sur sa destinée éternelle. « Satan sera délié pour un peu de temps » et ce sera là, semble-t-il, la seule épreuve placée devant l’homme ; quiconque obéira à Dieu aura le droit de vivre éternellement sur la terre, ce véritable paradis, que connut Adam avant se chute. Ceux qui désobéiront aux lois divines iront dans la seconde mort, d’où l’on ne reviendra pas (Apocalypse 20 : 28, 14, 15). « Quiconque n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. » (Actes 3 : 23).

Alors sera accomplie la prière de notre Seigneur : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

En Apocalypse 21 : 3-5, Jean nous présente un tableau anticipé de ce glorieux Royaume : « Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le Tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus ; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles, et il dit : Ecris, car ces paroles sont certaines et véritables. » Il ajoute en Apocalypse 15 : 34 : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes  voies sont justes et véritables, Roi des nations ! Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés. »