A L’OCCASION DE LA NOUVELLE
ANNEE
Très chers lecteurs,
A
l’occasion de la Nouvelle Année, nous voudrions tout d’abord élever nos cœurs
et nos pensées vers l’Eternel, notre Bon Père Céleste, le puissant Créateur et
Conservateur de l’univers entier, pour Lui rendre l’honneur, la louange et la
gloire et Le remercier pour toutes ses bénédictions reçues jusqu’à présent et,
en particulier, pour l’envoi de son Fils Unique bien-aimé, notre Seigneur
Jésus-Christ, devenu le Rédempteur du monde entier grâce à sa mort expiatoire
sur la croix. Nous voudrions, en même temps, exprimer notre foi en l’Eternel,
pour ce qui concerne l’avenir, foi se reposant sur ses promesses de soutien, de
grâce et de miséricorde.
« A celui qui peut faire, par
la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons
ou pensons, à Lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes
les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » – Ephésiens 3 : 20, 21.
Et en cette occasion, il nous est agréable de vous
adresser nos vœux les meilleurs de bénédictions divines, pour vous et les
vôtres. Puissent les écluses des cieux vous être largement ouvertes pour
laisser couler un flot continu et sans cesse croissant de la grâce
d’En-haut ! – Malachie 3 : 10.
Nous avons à chaque instant besoin de cette grâce. Et
pour tout moment de besoin, elle nous est promise, ne l’oublions pas (Hébreux
4 : 16). Aussi, courage ! Ne faiblissons pas dans la foi ! Pas
question de baisser les bras ! Levons-nous et, avec confiance, assurance
et humilité, allons au Trône de la grâce et de la miséricorde. Là, nous serons
réconfortés et consolés, revigorés et fortifiés, spirituellement. Ensuite, et
plus que jamais, regardons à Jésus, le Chef et le consommateur de la foi, qui,
en vue de la joie qui Lui était réservée, a souffert la croix, méprisé
l’ignominie, et s’est assis à la droite de Dieu (Hébreux 12 : 2). L’Apôtre
nous assure que si nous mourons avec Lui, nous vivrons avec Lui, et que si nous
souffrons avec Lui, nous régnerons avec Lui (2Timothée 2 : 11, 12).
Combien riche et significative est cette promesse !
Nous ne savons pas ce que sera pour nous l’année
2003, dans ses détails. Mais nous pouvons penser qu’elle ressemblera à l’année
passée dans ses grandes lignes. Nous nous attendons à la communion fraternelle
dans nos assemblées locales, aux conventions, à l’intérieur ou à l’extérieur
du pays. Nous nous attendons aussi aux visites de frères pèlerins et à la joie
et à l’édification spirituelles résultant de leur service. Ne négligeons pas
ces privilèges. Pensons aussi à ceux qui en sont privés indépendamment de leur
volonté, les malades, les isolés et efforçons-nous de trouver le moyen de les
contacter pour nous réjouir avec eux et les réconforter spirituellement.
Pour ce qui concerne nos affaires privées,
c’est-à-dire familiales, professionnelles ou autres, il peut en être
diversement. Le soleil de la faveur divine peut sourire avec éclat au-dessus
de notre toit. Remercions-en notre Père Céleste ! Mais Il peut changer sa
manière d’agir à notre égard. L’horizon peut s’assombrir et amener de lourds
nuages, porteurs d’orages. Apprenons à accepter la contrariété et
rappelons-nous que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,
qui sont appelés selon son dessein. Rappelons-nous qu’Il ne nous abandonnera
pas ni ne nous délaissera. Saisissons donc sa main, fortement, et ne la lâchons
pas !
Pour ce qui est des événements
mondiaux présents, ils nous font penser aux paroles du Seigneur qui déclara en
Matthieu 24 : 6, 7, qu’on entendrait parler de guerres et de bruits de
guerres, qu’une nation s’élèverait contre une autre nation et un royaume contre
un autre royaume, et qu’il y aurait, en divers lieux, des famines et des
tremblements de terre. Dans le passé, il y eut et des guerres, et des famines
et des tremblements de terre, mais la description du Seigneur paraît se référer
à la fréquence, à l’importance et à la simultanéité de ces fléaux, simultanéité
propre au temps présent de la Moisson de l’Age de l’Evangile. Aussi, que les
conflits ou les bruits de bottes que l’on peut entendre ici ou là ne nous
effraient pas. « Quand ces choses commenceront à arriver,
redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche »
(Luc 21 : 28), déclara le Seigneur. Et ce n’est pas seulement la
délivrance de l’Eglise qui approche, c’est aussi celle du monde entier, lequel,
après le temps de détresse se développant présentement, jouira d’une ère de
repos, de bonheur et de paix, sera délivré du péché et de la mort, et aura la
possibilité d’obtenir la vie éternelle sur terre, dans ce Royaume pour lequel
nous prions tous : Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur
la terre comme au ciel !
Forts de cette perspective, continuons à travailler à
notre sanctification, bien-aimés Frères et Sœurs ; soyons confiants au
début de cette nouvelle année et efforçons-nous de croître à l’image et à la
ressemblance du Seigneur Jésus pour mériter l’approbation de notre Père
Céleste et entrer dans la joie de notre Maître. – Matthieu 25 : 21.
Le Comité de Rédaction