L'OBÉİSSANCE VAUT MİEUX QUE LES SACRİFİCES
(suite et fin)
… Il est aussi question d'épreuves, qui arrivent sur
l'Église de Laodicée vivant au temps de la présence du Fils de l'Homme qui se
tient à la porte et frappe (Apocalypse 3 : 20). Il nous est dit, que dans
cette épreuve, mille vont tomber à côté et dix mille à droite du Corps formant
la véritable Église, dont Jésus est
la Tête (Psaume 91 : 7). L'apôtre Pierre emploie un langage imagé quand il
parle du ciel en feu (2 Pierre
3 : 12). C'est pour montrer symboliquement l'influence de l'église
nominale actuellement. Paul parle du « feu
qui éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3 :
12). Nous savons que seuls l'or, l'argent et les pierres précieuses du
caractère et des enseignements divins subiront avec succès l'épreuve du feu. Personne parmi le peuple
de Dieu ne peut ignorer ces épreuves, et particulièrement ceux qui croient
comme nous que nous vivons dans ce temps d'épreuves.
Si la pierre de touche de notre caractère approuvé par Dieu
est l'amour, l’amour parfait pour Dieu, pour les frères, même pour nos ennemis,
gardons toujours cette pensée à l'esprit, pour ne pas être surpris, ni
tourmenté par le grand adversaire, qui voudrait faire passer les ténèbres pour
la lumière et la lumière pour les ténèbres dans tous les domaines. Nous pensons
que le grand conflit, qui affectera le monde et finira en anarchie, balayant
l'ordre et la justice, commencera dans l'Église, parmi les consacrés, les
saints, les inspirés. Le Seigneur n'a-t-Il pas prédit, qu'en toutes choses, le
jugement doit commencer par la maison de Dieu ? (1 Pierre 4 : 17).
C'est par ceux qui occupent la position la plus élevée en lumière, connaissance
et privilèges dans cette maison que tout doit commencer.
Sommes-nous prêts pour cette épreuve ?
A propos de ces épreuves, nous lisons qu'il est possible que les élus aussi
soient corrompus. Nous pensons que ce seront des épreuves concernant l'amour
parfait. L'amour et l'égoïsme sont les deux grandes forces qui affectent le
monde et chaque individu. Nous avons vu que l'égoïsme va bientôt envahir le
monde et que le manque d'amour sera tel que les Écritures disent : « ... Je livre les hommes aux mains les
uns des autres... il n'y a point de paix pour ceux qui entraient et sortaient. »
(Zacharie 11 : 6 et 8 : 10). Devons-nous attendre la même situation
dans l'Église, chacun contre son prochain, la langue de chaque frère contre un
autre frère en Christ ? La colère, la méchanceté, la haine, les querelles
vont-elles envahir l'Église de Christ ? Des choses pareilles peuvent-elles
trouver place ou prendre de l'importance chez ceux qui connaissent la Vérité ?
Nous craignons de devoir nous attendre à cela. .
« Un frère
livrera son frère à la mort » - nous avons l'habitude de considérer que ces paroles de
notre Seigneur n'aient été valables qu'à son époque ou dans les siècles des
ténèbres. Nous oublions que nous devrons nous attendre à des circonstances
semblables à la fin de cet âge. On ne livrera plus physiquement les gens à la
mort, on ne crucifiera et on ne brûlera pas littéralement. Nous pensons que
ces choses peuvent arriver, dans les limites tolérées par notre civilisation.
Apparemment, il ne nous suffit pas d'être « haïs
de tous en mon nom ». Nous devons encore être éprouvés par la haine,
la méchanceté, les mauvaises paroles et les mauvaises pensées de ceux-là mêmes
qui ont bu avec nous dans la coupe, ont partagé avec nous les trésors actuels
de la table du Seigneur, les mets spirituels. Si c'est le cas, alors
attendons-nous à des expériences identiques à celles que subit le Maître à Gethsémané, dans les derniers jours de l'Église constituant
le Corps de Christ ; le baiser de Judas étant certainement l'une des
épreuves les plus difficiles à endurer.
Frères, que devons-nous faire ?
Quand ceux qui entendirent les apôtres parler à Pentecôte
connurent la vérité - qu'ils avaient, avec le gouverneur, fait crucifier le
Prince de vie, parce qu'ils n'avaient pas protesté, tous ceux qui étaient
honnêtes, parmi eux, eurent le cœur brisé et s'écrièrent : « Que devons-nous faire ? » L'apôtre les assura
qu'ils seraient pardonnés, parce qu'ils avaient agi dans l'ignorance. C'est
ainsi qu’il devrait en être de même chez nous. Lorsque nous nous apercevons que
nous avons fait du tort à un frère, soit par une tentation ou une action de
l'adversaire, nous devrions tout de suite en être affectés. Nous devrions aller
à Dieu et demander pardon. Nous devrions aussi aller trouver celui à qui nous
avons fait du tort pour qu'il nous pardonne. Nous pouvons ainsi transformer l’épreuve
en défaite de l'adversaire et en victoire pour nous.
Sans aucun doute, une telle tempête est annoncée, et comme le
dit le prophète, la question n'est pas « qui va tomber ? » mais
« qui restera debout ? » (Malachie 3 : 2). Mille tomberont
pour un qui restera debout. Les élus ne seront pas tentés. La question se pose :
sommes-nous les élus ? Nous répondons que le Seigneur arbitrera en
fonction de ce que nous décidons, quand nous sommes dans les épreuves. Il nous
est impossible de deviner pourquoi un frère nous est hostile, ou nous refuse
son amitié. Si nous écoutons l'adversaire, il va nous persuader qu'il est
normal de ne pas suivre les directives habituelles pour se conduire
correctement. Si nous admettons cela, il nous fera croire que nous sommes dans
notre droit, quand nous négligeons les ordres que le Seigneur, notre Dieu, nous
a donnés. Il faudra à chacun d'entre nous, une fidélité pleine d'amour pour le
Seigneur et pour les frères, afin d'être en mesure de surmonter les épreu-ves de ce jour. Nous voulons rappeler à tous les imi-tateurs du Seigneur, ce que dit le volume 6 des Études
des Écritures, chapitre 9. Il s'agit de la voie que doit suivre la Nouvelle
Créature, à chaque occasion de la vie, lorsqu'elle se sent offensée par un
frère. Notre Seigneur nous a montré cette voie en Matthieu 18 : 15-17.
Nous sommes convaincus que l'adversaire utilisera tous les
moyens pour nous détourner de cette loi d'amour clairement énoncée. Il essayera
de nous faire croire qu'on ne peut pas l'appliquer au problème qui nous
préoccupe. A ces suggestions de Satan, répondons : « Retire-toi ». Ce passage du volume 6 met les points sur
les i, parce qu'il y a aussi des désaccords parmi nos frères et sœurs. Il
s'agit, entre autre, de la présence d'un esprit sans amour, un esprit
particulièrement malveillant, un esprit en totale contradiction avec la règle
d'or et avec les instructions du Seigneur, d'aller seul vers le frère, d'essayer
de le convaincre, et de ne pas le repousser ou l'exclure. Au contraire, nous
devons être prêts à mourir pour nos frères. « Nous
aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. » - 1 Jean 3 :
16.
Sachons que cet état de cœur sans amour, cet esprit trop
sévère, n'envahit pas quelqu'un d'un seul coup, mais se développe peu à peu.
C'est pourquoi, chaque membre du peuple du Seigneur devrait chaque jour sonder
son cœur, pour détecter s'il n'a pas un peu d'esprit de méchanceté contre
quelqu'un, contre un saint ou un pécheur ; c’est ce que le Seigneur
appelle symboliquement le levain et
dont l'influence est si néfaste. « Un
peu de levain fait lever toute la pâte. » (1 Corinthiens 5 : 6).
Un peu de jalousie, un peu de méchanceté, un peu de colère, un peu de haine et
un peu de violence peut envahir notre cœur. Ainsi, en
peu de temps, la douceur de notre nouvelle nature, l'esprit d'amour peuvent être rongés par l'amertume. De plus, le levain ne
reste pas chez une seule personne, mais se propage aux autres. Beaucoup sont
ainsi contaminés. Un poète a dit :
Nous ne sommes pas
subitement mauvais ;
La marche de la
méchanceté commence si lentement, de si petites sources,
Qu'une main d'enfant
pourrait reboucher le trou avec de la terre ;
Que le fleuve
augmente, et la philosophie,
Ah ! Et la
religion aussi chercheront vainement,
À arrêter le courant
impétueux.