Il semble
difficile à certains de nos chers lecteurs de faire clairement la différence
entre la « Rançon » et « l’Offrande pour le péché ». Bien
qu’en différentes occasions, nous ayons présenté le sujet d’une manière claire,
nous essaierons de le faire à nouveau.
Le terme Rançon dans l’Ancien Testament semble être
employé d’une manière moins précise que dans le Nouveau Testament. Dans
l’Ancien Testament, le terme « Rançon » est la traduction de l’hébreu
« KOPHER », qui veut dire une couverture, une protection, ainsi que
nous le lisons en Proverbes 21:18 : « Le
méchant est une rançon pour le juste ». Il lui sert de couverture, de
protection. Les justes sont peu nombreux et sans influence dans le monde ;
et les lois en général ne sont pas faites spécialement pour les protéger. Les
lois de la société sont faites pour les masses populaires, non pour les saints
; or ces lois, faites pour le peuple en général, le peuple saint du Seigneur les
a comme couvertures.
Le prophète
David déclare que nul ne peut donner de rançon pour son frère ; « Ils ne peuvent se racheter l’un
l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat » (Psaume 49:8). Cela veut
dire que toute l’humanité est imparfaite du fait de la chute d’Adam. Tous les
hommes sont pécheurs, par conséquent, aucun ne pourrait se présenter devant
Dieu dans le but de se justifier lui-même. Tous sont incapables de se justifier
eux-mêmes ; aucun n’est à même de justifier un autre - son frère. Ici, l’idée
est parallèle à celle relative au terme « Rançon » employé dans le
Nouveau Testament, démontrant que pour être une pareille rançon ou couverture,
cela exige la perfection, la justice, ce que nul d’entre toute notre race ne
possédait hormis l’homme Christ Jésus , « homme saint, humble, sans tache, séparé des pécheurs »
qui en raison de cette qualification fut à même de se donner « en rançon pour tous. C’est là le
témoignage rendu en son propre temps... » (1 Timothée 2:6).
Le terme
employé dans le Nouveau Testament grec pour « Rançon » est très
explicite ; il signifie un prix correspondant ou équivalent. Cela implique
le fait que quelque chose était perdu, et qu’il y avait lieu de la racheter, de
la ramener ; et la chose à même de la racheter devait être de valeur égale
à la chose perdue, ni plus ni moins, ce devait être un « prix
correspondant ».
Pourquoi
une « Rançon » fut-elle nécessaire ?
La chose qui
fut perdue par notre Père Adam, pour lui-même et toute sa famille, fut le droit
à la vie. Comme homme parfait, l’arrangement de Dieu prévoyait pour lui le
privilège de vivre à jamais, à condition de demeurer obéissant, fidèle envers
son Créateur. Son péché fut la déloyauté, la désobéissance, et la mort fut sa
peine - le retrait du droit de vivre. Ainsi à cause de sa désobéissance, Adam
tomba sous la sentence de mort :
« tu mourras certainement » (Genèse 2:17, Darby). Les enfants
d’Adam naquirent après qu’il eut ainsi perdu ses droits à la vie, de sorte
qu’il ne put leur donner plus que ce qu’il possédait, une condition de mourant.
Nous lisons : « C’est pourquoi
comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la
mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont
péché, etc. ». (Romains 5:12)
Dieu dans sa
Parole nous révèle que, bien qu’Il désire être clément et recevoir à Lui tous
ceux de la race humaine qui Le recherchent et Lui obéissent, néanmoins Il doit
maintenir la dignité de sa propre loi, et ne peut écarter la peine de mort,
sinon que par les conditions qu’Il a établies, c’est-à-dire au moyen d’une
« Rançon ». Si Adam est racheté de la sentence de la mort au moyen
d’une rançon, la justice ne revendiquera rien de plus contre sa vie, et celui
qui paierait la rançon aurait le droit de rétablir Adam et sa race (à la
perfection originale, trad.). Or, personne parmi toute la famille humaine ne
put être trouvé pour fournir la rançon, car tous étaient pécheurs, imparfaits,
tous avaient hérité des tares du péché. D’où l’arrangement de Dieu :
l’envoi de son Fils Unique pour être le Rédempteur, le pourvoyeur de la Rançon
pour Adam et sa famille et finalement le Restaurateur de tout ce qui fut perdu.
A ce service,
à l’exécution du programme divin, Dieu attacha une très grande récompense de
gloire, d’honneur et d’immortalité. Le Logos, « le commencement de la création de Dieu », le premier-né
de toute la création (Apocalypse 3:14 ; Colossiens 1:15) accepta avec joie
l’arrangement divin, et s’humilia. Laissant les honneurs et faveurs inhérents à
sa haute position sur le plan spirituel, Il fut fait chair, afin que par la
grâce de Dieu, Il goûtât la mort pour tous les hommes (Hébreux 2:9) comme
Rédempteur d’Adam. St-Paul nous parle de Lui comme étant Celui qui, en vue de
la joie qui Lui était réservée, a souffert la croix, dédaignant la honte ;
et maintenant comme résultat, Il est assis à la droite du trône de Dieu
(Hébreux 12:2). Il est, depuis, dans l’attente du temps à venir pour Lui de
bénir Adam et sa race pour qui Il mourut déjà ; Il attend que le Père, en temps
propice, après la sélection de la classe de l’Epouse, Lui soumette toutes
choses, à Lui, le Messie, afin qu’Il puisse régner mille ans pour le relèvement
et la bénédiction de ceux pour lesquels Il mourut.
La
philosophie de la Rançon.
Comme le
pécheur était l’homme parfait Adam --- en harmonie et en communion totales avec
Dieu, de peu inférieur aux anges et couronné de gloire et d’honneur comme être
parfait --- de même celui qui voudrait le racheter ou payer sa rançon, devrait
posséder toutes ces qualifications. Il devrait être un homme, un homme parfait
; en lui l’image et la ressemblance de Dieu devraient être entières. Il devrait
être couronné de la gloire et de l’honneur de la perfection, il devrait être
saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs et en pleine communion avec
Dieu.
Toutes ces
exigences furent remplies en l’homme Christ Jésus à l’âge de trente ans, âge
auquel Il se présenta au Jourdain pour compléter et confirmer sa consécration à
la mort, se donnant comme prix de la rançon pour toute la race humaine, ce qui
sera attesté à celle-ci au temps voulu. Comme un taureau n’aurait jamais pu
ôter le péché par sa mort, de même un ange ou un autre être esprit ne pourrait
jamais ôter le péché en mourant pour Adam. Selon l’arrangement divin, le
Rédempteur devait être un prix correspondant au racheté. Jésus fut tout cela,
rien de plus n’était nécessaire, ni possible. Rien ne manquait au mérite de
l’homme parfait pour racheter le premier homme et sa famille ; ainsi rien
de tout ce que l’Eglise pouvait faire ou donner, n’eut aidé dans cette affaire.
La Justice ne pouvait accepter que le prix correspondant.
Le prix de
rachat, ce prix correspondant pour Adam, a déjà été placé entre les mains de la
Justice. Jésus fit cela à sa consécration au Jourdain, en ce qu’Il accepta de
faire la volonté du Père, jusqu’à la mort, et Il déclara sur la croix : « Je remets mon esprit entre tes
mains », l’esprit de vie, son droit à la vie qu’Il n’avait pas perdu,
que ce soit par le péché ou d’une autre manière. Ce prix de rançon ou prix
suffisant pour racheter Adam et toute sa descendance reste en dépôt dans les
mains de la Justice depuis ce moment-là, et y est encore maintenant, toujours
inappliqué. Il ne peut l’être par bribes, un petit peu pour chacun ; lors
de son application, il le sera en faveur de tous au même moment.
Pourquoi
doit-il être appliqué entièrement à un seul moment ? Parce qu’il s’agit
d’une seule vie. C’est le mérite entier du sacrifice de Christ qui est demandé
pour racheter le Père Adam de sa condamnation, et c’est le mérite entier de ce
même sacrifice qui l’est pour l’un quelconque de ses descendants. La rançon ne
peut-être divisée en des millions de parts attribuées à chaque membre de sa
race. Le sacrifice entier était nécessaire pour chaque membre de la race humaine,
et reste suffisant pour la race toute entière lorsqu’il sera appliqué ainsi. Il
doit être appliqué pour la race entière, mais pas avant le temps fixé par le
Père pour remettre la race entière au Rédempteur --- pas avant son temps fixé
pour que le Rédempteur en prenne possession, comme Roi des rois et Seigneur des
seigneurs, afin d’établir sur les hommes son Royaume glorieux, pour les
délivrer de la puissance du péché et de la mort, et leur accorder tous les
privilèges du Rétablissement que son sacrifice de rançon rend possibles.
L’Offrande
pour les péchés.
En attendant,
une autre caractéristique du grand plan du Père céleste se développe, un
arrangement par lequel un certain nombre d’enfants d’Adam peuvent devenir des
associés de Jésus dans la souffrance du temps présent et dans la gloire qui
doit suivre. Cette caractéristique du plan n’est pas de pourvoir à une rançon,
cela ayant déjà eu lieu par la mort de Jésus, mais ce plan vise à établir une
sous-Sacrificature dont les membres seront en fin de compte des rois avec le
Sauveur, ils formeront une Sacrificature royale. Ainsi est-il évident qu’il ne
faut pas confondre l’offrande pour les péchés avec le prix de la rançon, car
celui-ci est complet ; il l’était avant que l’Eglise fut invitée à entrer
dans cette condition de sacrifice de soi-même.
Le jour juif
de Réconciliation illustrait toute l’œuvre et la procédure de l’Offrande pour
les péchés qui débuta en la personne de Jésus. La mort de Jésus était typifiée
par la mise à mort du taureau le jour de Réconciliation. Ce fut le grand
sacrifice pour les péchés --- une offrande pour les péchés accomplie par Jésus
qui s’offrit personnellement. Il était à la fois le Sacrificateur oint de Dieu
ainsi que le sacrifice consacré. Le mérite de ce sacrifice aurait pu être
applicable à tout le peuple, mais dans ce cas, il n’y aurait plus de place pour
le sacrifice de la classe du Bouc de l’Eternel, le sacrifice des
sous-sacrificateurs qui, s’ils sont fidèles, formeront bientôt la Sacrificature
Royale du Millenium. Dans le type, le Souverain Sacrificateur permet que le
mérite de son sacrifice soit appliqué à lui-même et à sa maison - lui-même
représentant l’Eglise qui est le Corps de Christ, sa maison représentant la
maison de la foi, les consacrés qui n’auront pas réussi à devenir membres du
Corps de Christ et qui seront alors sur le plan spirituel « une grande multitude qui servira Dieu jour et nuit dans son
temple » - dans l’Eglise glorifiée.
Offrandes
faites durant l’Age Evangélique.
Le passage du
mérite du sacrifice de Jésus, préalablement par son Eglise et en sa faveur, ne
diminue en rien le mérite de ce sacrifice, ni sa valeur, car celui qui
participe à ce mérite, y participe à condition de renoncer à ses droits
terrestres pour suivre les traces de Jésus. La classe de la Sacrificature
inclut ceux qui observent les termes de leur alliance, qui consacrent
volontairement et de tout cœur leur vie au service du Seigneur. La classe de la
Grande Multitude se compose de ceux qui ne seront pas arrivés à renoncer
entièrement à leurs vies et à leurs droits terrestres ; en conséquence ces
droits terrestres leur seront enlevés au travers d’une grande tribulation. Tous
les autres, qui reçoivent les faveurs du Seigneur durant cet Age et ne
parviennent pas à entrer dans l’une ou l’autre de ces deux classes -
c’est-à-dire s’ils ne parviennent pas à devenir membres, soit de la
Sacrificature Royale ou de la compagnie des serviteurs Lévites, ceux-là ne
peuvent retenir aucune bénédiction, aucun privilège de Rétablissement et
mourront de la seconde mort. Ainsi, le mérite entier de Jésus, destiné à Adam
et sa race, passe simplement par la classe de l’Eglise, les consacrés, sur son
chemin vers Adam et sa race. L’Eglise ayant l’opportunité, en raison de cet
arrangement, de participer avec Jésus aux souffrances pour la cause de la
Justice, le Grand Souverain Sacrificateur accepte nos êtres consacrés et fait
d’eux des parties de son sacrifice, et la pleine mesure de son mérite, comme prix
de la Rançon passe à l’humanité pour donner à Adam et à sa famille les
privilèges du Rétablissement durant mille ans.
Ce sont là les meilleurs sacrifices et offrandes pour
le péché, non accomplis par nous, mais par le Grand Souverain Sacrificateur que
le Père a désigné dans ce but. Ce Grand Souverain Sacrificateur accomplit son
sacrifice pour les péchés ; d’abord sa propre chair, puis la chair de tous
ceux qui sont venus au Père par Lui pendant ces dix neuf siècles. Il va bientôt
compléter son œuvre de sacrifice, et glorifier avec Lui-même ceux qui souffrent
avec Lui - faisant d’eux ses compagnons dans son Royaume Messianique. Puis, Il
appliquera en faveur de toute l’humanité le mérite du sacrifice qu’Il a
accompli au Calvaire, et qu’Il a simplement prêté ou imputé à l’Eglise durant
cet Age de l’Evangile.
Ce sacrifice
sera donné à la Justice en entier, complètement, pour une durée sans fin, comme
pleine compensation pour le péché originel. Aussitôt, Adam et toute sa
descendance seront transférés par la Justice dans les mains de Jésus. La
Justine Divine n’aura plus rien à faire avec l’humanité. Tout sera sous
l’administration du Royaume Millénaire. Durant ces mille ans le Rédempteur,
« Rédempteur » de la race humaine, enseignera, récompensera, punira, s’occupera
des hommes pour leur édification dans la justice et leur relèvement de la
condition de péché et de mort, donnant à chacun une entière opportunité de
retour à la perfection.
Au terme des
mille ans, le Messie, ayant accompli tout ce qui sera possible pour chacun des
membres de la race humaine, remettra tout au Père et dira à la classe des
brebis : « Venez, vous qui êtes
bénis de mon Père ; prenez possession du royaume (terrestre) qui vous a été préparé dès la fondation du
monde. » (Matthieu 25:34). Tous les autres, trouvés indignes de la vie
éternelle, seront détruits dans la seconde mort, illustrée par le symbole d’un
feu dévorant.
Ainsi, nous
nous sommes efforcés de rendre évidente la distinction entre le prix de la
Rançon et l’application du prix de cette Rançon, et l’Offrande pour le
péché avec les bénédictions qui résultent pour l’Eglise, du privilège de
participer à ces offrandes pour le péché - les souffrances de Christ.
TROIS
QUESTIONS INTERESSANTES.
Nous
saisissons l’occasion présente pour répondre à des questions en rapport avec
notre sujet :
Question :
Est-il correct de dire que l’Eglise reçoit par imputation « une certaine
portion » ou « notre part » du mérite de la Rançon maintenant -
durant l’âge de l’Evangile ?
Réponse :
Cette forme d’expression peut englober une pensée correcte, mais gagne à se
servir de termes plus appropriés pour l’exprimer et éviter d’être mal comprise.
Comme présenté ci-dessus, tout le mérite de Christ est nécessaire à chaque
membre de la race. Si nous divisions le mérite de Christ, nul n’en aurait
assez. Si le tout était accordé à un seul, les autres ne recevraient rien.
C’est pourquoi le plan de Dieu est de maintenir ce prix de Rançon en réserve
jusqu’au temps fixé pour l’inauguration du Royaume du Messie, et alors appliquer
ce prix et transférer la race entière en un seul moment à Jésus - au Royaume
Messianique. Ensuite, durant le Millenium, il pourrait être convenable de dire
que chacun recevra les bénédictions du Rétablissement comme sa part ou
participation au mérite de la Rançon ; mais à proprement parler, la bénédiction
du monde entier, c’est la bénédiction de la Rançon.
Question :
Si la Rançon n’a pas encore été appliquée, répartie, créditée à la race humaine
dans les livres de la justice, et si nous qui sommes de l’Eglise, sommes
membres du monde, comment participons-nous à la bénédiction de la Rançon ?
Réponse :
La totalité du mérite de la Rançon étant dans les mains de la Justice, Celui
qui possède ce mérite, Jésus - en accord avec le Plan du Père - l’impute à l’ensemble
de ceux qui accepteront l’offre de cet âge de l’Evangile et se livreront
eux-mêmes en sacrifice pour marcher sur les traces du Maître. Il y a une
différence bien marquée entre « donner » et « imputer »,
tout comme il y aurait une différence entre donner mille francs à quelqu’un et
lui imputer mille francs en endossant sa note. Jésus, en tant que notre grand
Avocat, nous impute (ce mérite) ou endosse en notre faveur jusqu'à la totalité
de notre contrat avec le Père. Notre contrat est que, comme Jésus, nous voulons
renoncer à nos droits terrestres.
Le Père
Céleste ne pourrait pas nous reconnaître dignes d’entrer dans pareil
engagement, à moins que notre grand Avocat ne nous couvrît de son endos, ou
qu’Il se portât garant pour nous. Que garantit-Il ? Il garantit que nous
ferons le sacrifice de notre vie - que notre vie terrestre sera entièrement
consumée au temps fixé.
Comme nous l’avons vu, il y a trois classes pour
lesquelles Jésus se porte caution, garant. En premier, il y a ceux qui
remplissent entièrement et complètement leur engagement, à la fois selon la
lettre et l’esprit, sacrifiant volontairement leur vie, à l’exemple du Maître.
Ceux-ci seront les « plus que vainqueurs », les membres du Corps de
l’Oint. Puis vient la classe de la « Grande Multitude », dont les
membres, finalement, seront des vainqueurs, mais pas des « plus que
vainqueurs ». Comme vainqueurs il leur sera accordé la vie éternelle sur
le plan spirituel, mais à cause de leur manque de zèle et d’amour, ils
échoueront à l’élection comme membres du « Corps de Christ ».
Troisièmement, il y a ceux qui ne seront ni des plus que vainqueurs ni même des
vainqueurs, mais qui n’auront pas réussi, retournant au péché comme la truie
retourne se vautrer dans la vase, ceux-ci mourront de la Seconde Mort. De toute
manière notre grand Avocat, le Souverain Sacrificateur ayant
« endossé » pour tous ceux-ci, sera finalement libéré de tout
engagement et obligation vis-à-vis d’eux, dans ce sens que tous seront morts
selon la chair et aucun d’eux ne recevra ou retiendra des droits ou privilèges
de Rétablissement. Ces bénédictions de Rétablissement seront entièrement,
complètement libérées lorsque le dernier membre du Corps de Christ sera allé
dans la mort.
Question :
Serait-ce convenable de notre part de supposer que le monde pourrait commencer
à recevoir sa part des bénédictions de Rétablissement alors que quelques
membres de l’Eglise seraient toujours dans la chair ?
Réponse :
Non ! Ce serait une pensée impossible. Tout le mérite de Christ est
hypothéqué par l’imputation que Jésus fit de son mérite en faveur de l’ensemble
de ceux qui se consacrent durant cet âge. Cette hypothèque doit être
entièrement levée avant que la Nouvelle Alliance puisse être scellée et mise en
vigueur pour accorder à Adam et à sa descendance les bénédictions du
Rétablissement. Dès lors, nous ne devons pas attendre de Rétablissement, soit
en faveur des Anciens Dignes ou d’autres, avant que tout le « Petit
Troupeau» soit passé au-delà du voile, et que la classe de la « Grande
Multitude » soit passée au travers de ses tribulations.
WT 1916 p. 5972.