LA RESPONSABILITE DE LA NOUVELLE CREATURE
ENVERS LA LOI DIVINE - 2ème Partie
La nouvelle créature est représentée par la volonté,
l’esprit, mais il ne peut y avoir de nouvelle créature sans corps. Dieu ne
donne pas à la nouvelle créature son corps propre, au cours de la vie présente,
mais lui permet de pratiquer sur l’ancien corps. Et la récompense sera fonction
de la fidélité de la nouvelle créature dans son ancien corps – soit comme
membre du Petit Troupeau ou de la Grande Foule ou, en cas d’infidélité, ce sera
la punition de la seconde mort.
La nouvelle créature est propriétaire du corps
mortel, elle le possède. Mais ce corps n’est pas celui de la nouvelle créature,
excepté dans un sens possessif. Si, par exemple, quelqu’un habitait dans une
cabane temporairement pendant que se construit sa maison, et qu’on lui demande
« est-ce cela votre maison ? », il répondrait :
« non, j’habite ici uniquement jusqu'à ce que ma maison soit
construite ». Ainsi en est-il de la nouvelle créature qui occupe le vieux
corps. Ce corps est mort, car il a été voué à Dieu en vertu de l’offrande pour
le péché (Colossiens 3 : 3 ; Galates 2 : 20). « Car vous
êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu », « J’ai été
crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est
Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la
foi du Fils de Dieu ... ».
Le Seigneur connaît notre condition, Il sait que nous
sommes tous déchus, imparfaits – mentalement, moralement, physiquement. Son
message à l’attention de la nouvelle créature est : « Soyez donc
parfaits, comme votre Père Céleste est parfait » (Matthieu 5 :
48). Cela signifie la perfection de la volonté, de l’intention et des efforts.
Mais Dieu sait que nous possédons ce trésor de la nouvelle volonté dans un
corps mortel qui est imparfait. Par Christ, Il a pourvu à ce que chaque
imperfection de notre chair puisse être pardonnée à condition d’aller à Lui
pour ce pardon au nom de notre Avocat, Jésus. Cet arrangement est à notre
avantage, car il nous incite à nous surveiller le plus soigneusement possible
quant à nos offenses et à bien retenir qu’elles ne peuvent être pardonnées que
par le mérite de notre Rédempteur.
L’expérience de la nouvelle créature allant au trône
de la grâce demander de l’aide est par conséquent éducative. Elle stimulera les
plus diligents, les plus sérieux, les plus persévérants à vivre selon la
volonté de Dieu, non seulement en esprit mais aussi dans la chair. Le résultat
du fait de suivre fidèlement la voie qui consiste à scruter quotidiennement nos
pensées, paroles et actions, doit être de fortifier, d’affermir la nouvelle
créature contre les artifices du monde, de la chair et de l’adversaire.
De plus, cette voie doit signifier non seulement une
vie terrestre plus élevée, plus noble, bien que toujours imparfaite, mais une
grande sympathie pour les autres membres de la famille humaine, et pour
l’Eglise qui lutte également contre les faiblesses de l’hérédité de la chair,
ainsi qu’une compassion accrue envers les membres de la famille humaine – nés
dans le péché, « nés dans l’iniquité ». Cela signifie ainsi
beaucoup de préparation pour le Royaume futur – pour pouvoir assister la pauvre
humanité à sortir de la dégradation du péché et de la mort.
Bien que la nouvelle créature ne puisse consentir au
péché, ne puisse pécher volontairement, ne puisse pécher délibérément et être
en même temps un esprit saint, elle peut devenir indolente, négligente,
inattentive, surchargée par les soucis de cette vie – être insuffisamment
loyale et alerte pour pouvoir lutter contre le grand ennemi. Dans cette
condition, elle peut devenir plus ou moins engourdie tandis que la volonté de
la chair gagne une ascendance dans des cas particuliers. La chair a ses envies,
ses exigences ; et elle a un moyen spécieux pour faire pression concernant
ce qu’elle conçoit être ses droits et privilèges. Quelquefois la chair se fait
très insistante dans cette direction.
Si la nouvelle créature devient surchargée, si elle
faiblit parce qu’elle omet de manger la nourriture fortifiante à laquelle le
Père a pourvu, elle peut devenir quasi sans défense pour un temps, jusqu'à ce
que, finalement, elle ne puisse plus résister au mal. Quelle que soit la mesure
de blâme encourue par la nouvelle créature pour cette situation, elle recevra
des coups de fouet [à comprendre au sens figuré, trad.], non seulement en vertu de la justice, mais également comme
correction, car s’il n’y avait pas de correction, cela pourrait conduire à plus
de négligences, quant à ses responsabilités.
Nous avons tous besoin d’être disciplinés pour rester
fermes dans les principes de la justice. Quelle que soit la mesure du
manquement de la nouvelle créature à résister à la chair, il y aura des coups
de fouet, la punition, sous quelque forme que ce soit, ou un châtiment. Mais
même lorsque ces punitions seront appliquées, il y aura des manifestations de
faveur de la part du Seigneur.
Les expériences du prophète David n’étaient pas tout
à fait semblables à celles des saints, car il était sur un plan différent du
nôtre. Mais nous pouvons appliquer les principes généraux tirés de ses
expériences. David pécha et le Seigneur permit que certains châtiments lui
soient appliqués. David fut contrit et demanda pardon pour ces péchés. Bien
qu’il eût la lumière de la faveur du Seigneur, le Seigneur déclara néanmoins
qu’il devait être puni pour avoir commis ces choses qu’il savait être mal, même
si son cœur était constamment tourné vers le Seigneur. Les expériences
ultérieures de l’homme démontrèrent sa contrition. Il pécha, se repentit, fut
pardonné et rétabli dans la faveur du Seigneur. Pourtant, au temps fixé, il
reçut les châtiments, précisément pour ces péchés, et lorsqu’il reçut ces
punitions, il reconnut qu’elles étaient une rétribution juste, méritée.
Inattention ou négligence de la part de la nouvelle
créature ne signifie pas nécessairement la seconde mort, à moins que cette
négligence aille jusqu’au choix conscient du mal – du péché volontaire. Le
pécheur volontaire se coupe entièrement de la faveur divine et échoue dans la
condamnation à mort hors de laquelle il avait été relevé. Voici ce qu’en dit
l’Apôtre : « Nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se
perdre ... » (Hébreux 10 : 39), dans la destruction, la seconde
mort. De plus, notons que jamais personne n’a passé soudainement de la loyauté
à la déloyauté envers Dieu et la justice.
Le péché volontaire atteignant la nouvelle créature
la détruit si graduellement qu’elle ne semble pas être consciente de sa
progression sur le coup. Premièrement se développent le souhait, le désir,
l’orgueil ou l’ambition ; elle ne se soumet pas à la volonté divine. Plus
tard une tentative est faite pour satisfaire l’orgueil de la vie, le désir des
yeux et de la chair, et une négligence correspondante par rapport aux choses
célestes se développe – par rapport à cette espérance placée devant nous par
les Ecritures et par rapport à l’alliance du sacrifice que nous avons faite.
Un développement ultérieur de ce mauvais esprit
consiste en ce que, petit à petit, des occasions se présentent, sous un
prétexte ou un autre, pour mettre la personne en opposition au Seigneur, à la
vérité et aux frères. Elle passe ainsi graduellement de la condition de soldat
sous la bannière de Christ à celle d’un collaborateur de l’adversaire, opposé
aux choses de Dieu.
Ainsi l’Apôtre déclare : « Voici comment
un petit feu peut embraser une grande forêt » (Jacques 3 : 5).
Voyez comment toute une œuvre de grâce peut être rapidement détruite à cause
d’un peu d’orgueil, d’un désir fou ou de l’autosatisfaction ! – Cela
n’implique pas que les petits débuts signifient la seconde mort, mais qu’ils y
conduiront certainement, à moins que l’individu ne se ressaisisse. L’Apôtre
Jacques déclare avec force : « Puis la convoitise (désir),
lorsqu’elle a conçu, enfante le péché, et le péché étant consommé (accompli)
produit la mort » - Jacques 1 : 15.
Entre-temps, si l’une des brebis du Seigneur
s’égarait, le grand Berger resterait-Il inattentif et lui permettrait-Il
d’errer sans avertissement ? Certainement pas ! Par le moyen d’une
providence divine, telle une maladie, ou un rappel de quelque message de la
Parole de Dieu, soit directement ou indirectement, ou par un fidèle témoignage
de frères, le Seigneur parlera à toutes les brebis qui s’égarent, en leur
montrant le danger du sentier qu’elles prennent. Si elles écoutent bien, elles
seront entièrement rétablies et, finalement, atteindront le niveau de
récompense le plus élevé, en tant que « plus que vainqueurs ».
Mais le Seigneur n’exercera aucune contrainte.
Au début, le Seigneur fit appel à notre volonté, et
Il continue à le faire de la même manière. Le Seigneur ne veut pas user de
force dans sa sélection du temps présent, car Il ne recherche que ceux qui
l’adorent en esprit et en vérité. La même volonté qu’Il accepta et qui nous
procura une si grande bénédiction, peut rejeter les faveurs de Dieu, peut
recevoir la grâce de Dieu en vain et graduellement s’éloigner de la communion
avec le Seigneur et avec l’esprit de l’Alliance, et conduire vers la seconde
mort.
Si les avertissements providentiels du Seigneur, y
compris les conseils des frères, etc., sont sans effet, et s’il existe une
mesure d’ignorance concernant la mauvaise voie suivie, le Seigneur peut appliquer
un châtiment sévère pour réveiller complètement une telle personne, afin de
sauver l’esprit au jour du Seigneur Jésus au moyen de ces châtiments (1
Corinthiens 5 : 5). Les Ecritures nous assurent que nombreux seront ceux
qui « sortiront » de la grande tribulation, ayant lavé leurs
robes, et les ayant blanchies dans le sang de l’Agneau (Apocalypse 7 :
14). Mais alors qu’ils peuvent atteindre une bonne place sur le plan spirituel,
ils ont perdu le grand prix, le prix prééminent de cohéritiers avec le Seigneur
dans le Royaume Messianique auquel ils étaient appelés.
Cependant il semble y avoir un principe correct qui
consiste en ce qu’une personne, engendrée du Saint Esprit et n’ayant pas encore
développé une force de caractère suffisante pour être qualifiée d’enfant de
Dieu sur le plan céleste, ne subisse pas un jugement tant qu’elle n’a pas
bénéficié de l’occasion d’acquérir la connaissance de la vérité présente et de
démontrer sa loyauté.
Cette pensée semble être évoquée par l’Apôtre en
Hébreux 6 : 4-6. Il dit en substance : « Si ceux qui ont
goûté la bonne Parole de Dieu et ont été faits participants du Saint Esprit
tombent, il sera impossible de les renouveler ». Il laisse ainsi
sous-entendre que ceux qui n’ont pas eu cette opportunité de développement, ne
portent pas une responsabilité si étendue, et ne seraient pas passibles de la
seconde mort. Si un bébé avait commis quelque chose méritant une correction, il
serait traité en fonction de son jeune âge. L’Apôtre Pierre déclare : « ...
désirez comme des enfants nouveau-nés le lait spirituel et pur afin que par lui
vous croissiez » - 1 Pierre 2 : 2.
Ces textes semblent suggérer un processus de
développement. Si quelqu’un se consacrait aujourd’hui, il ne serait pas compté
digne du royaume aujourd’hui, car c’est seulement par des épreuves et des
tribulations qu’il le deviendra. Une certaine période de mise à l’épreuve lui
serait accordée, une occasion de mener à bien son alliance du sacrifice. Si,
par contre, il ne réussissait pas à agir ainsi, il serait responsable selon
l’un des deux aspects cités, à savoir soit recevoir des châtiments du Seigneur
qui l’amèneraient à prendre conscience de ses privilèges, soit aller à la
seconde mort s’il était jugé totalement indigne devant Dieu. Quiconque devient
un Chrétien aura un temps suffisamment long pour affermir son appel et son
élection s’il court dans la course dans ce but.
Quelquefois, certains membres du peuple de Dieu, conscients
de leurs propres faiblesses, des défauts de leur chair, se sentent
véritablement indignes des choses glorieuses que Dieu a en réserve pour les
élus. Il est de leur devoir de faire au mieux de leurs possibilités, mais non
pas de tenter de juger ou de décider de leur cas personnel. Un seul les
juge : Dieu. Quelle que soit la faute, quelles que soient les
circonstances, elles doivent être portées promptement au trône de la Grâce
céleste, au nom de Jésus, pour obtenir la miséricorde de Dieu fournie par ce
moyen et trouver une aide accrue en vue des besoins à venir.
Nous ne devons pas tomber dans le découragement et
perdre foi et espérance, même si l’on est obligé d’aller à ce trône, dans une
attitude repentante, soixante-dix fois sept fois. Quel que soit le nombre de
fois qu’est répété le péché résultant de la faiblesse terrestre héritée, il
sera pardonné le même nombre de fois, selon l’arrangement divin. Mais, dans la
mesure où une partie du péché était commise volontairement, ou bien, dans la
mesure où nous avons manqué d’employer nos connaissances et capacités pour y
résister, dans cette mesure la nouvelle créature sera tenue responsable, et il
lui sera imposé un châtiment adéquat. Heureux ceux qui s’imposent une punition
disciplinaire, telle que, par exemple le jeûne. L’Apôtre nous dit :
« Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés, mais quand
nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur » - 1
Corinthiens 11 : 31, 32.
Cependant, nous devrions tous garder en mémoire le
fait que Dieu attend de nous une manifestation de loyauté envers Lui et envers
le principe de vérité et de justice - à un niveau de vainqueur. Inutile de se
complaire dans l’inaction semaine après semaine, année après année, et
dire : « Ce sont mes faiblesses et je les porte à Jésus ».
Vaincre c’est gagner une victoire, une victoire de la nouvelle créature sur les
faiblesses habituelles aussi bien que sur les offenses. Seuls ceux qui luttent
avec effort seront couronnés et reconnus par le Seigneur comme des vainqueurs.
Leur victoire ne sera pas d’eux-mêmes, mais de la grâce de Dieu et de
l’assistance du Grand Avocat. - 1 Jean 5 : 4.
Depuis le moment où nous devenons de nouvelles
créatures en Christ, il nous est donné un droit à la vie sur le plan spirituel
tout comme il fut accordé un droit à la vie à Adam sur le plan humain lorsqu’il
fut créé. Or de même qu’il perdit ce droit à la vie en désobéissant à Dieu,
nous aussi, comme nouvelles créatures, si nous péchions volontairement, nous
perdrions ce droit à la vie, et nous ne pourrions pas être rachetés à nouveau,
car Christ ne meurt plus. (Romains 6 : 9). Ceux qui, sincèrement,
acceptent la proposition de Dieu telle qu’elle a été fixée et se consacrent de
tout cœur, sont ainsi passés de la mort à la vie et l’Apôtre dit que ceux-ci
sont vivants.
Ce droit à la vie, selon le récit divin, est une
chose très différente de tout ce que nous avions auparavant. Autrefois, nous
avions le droit de mourir. Depuis que nous sommes devenus de nouvelles
créatures, nous avons le droit à la vie, pour autant que nous ne fassions pas
des pas contraires. C’est pourquoi, en ce qui concerne l’Eglise, la situation
est très différente de ce qu’il en est de l’humanité. Le monde gagnera le droit
à la vie par les opportunités qui lui seront offertes durant le règne de mille
ans de Christ. Nous avons ce droit à la vie maintenant. Notre « vie est
cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3 : 3). Les hommes peuvent
tuer le corps, mais personne ne peut nous enlever le droit à la vie. Dans un
sens, notre vie éternelle a déjà commencé. Nous sommes maintenant mis à
l’épreuve, et si nous en sortons victorieux, nous posséderons ce droit à la vie
à jamais.
Il n’en est pas ainsi du monde. Il n’existe pas de
disposition qui permettrait au monde [maintenant, trad.] de posséder un droit à
la vie. « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que
les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20 : 5). C’est pourquoi
l’Eglise obtient la vie éternelle au moins mille ans avant que le monde reçoive
le droit à la vie éternelle ; elle est à nous pour toujours si nous
demeurons fidèles jusqu'à la mort. Toute l’humanité sera relevée de la tombe,
mais nous ignorons quelle proportion de celle-ci obtiendra la vie éternelle.
Nous espérons que beaucoup l’obtiendront. Mais il y a une différence entre
espérer et posséder. Nous avons un droit à la vie parce que nous sommes en
Christ et que le Père l’a décrété ainsi pour nous.
Au moment de notre consécration l’ancienne créature
meurt dans le sens que l’ancienne volonté meurt. Les Ecritures désignent
l’ancienne volonté par les termes « vieil homme » (Colossiens
3 : 9, 10) qui est considéré comme mort au moment de notre consécration.
Mais ceci n’est pas une mort réelle, c’est pourquoi il s’opère une
mortification continuelle, jusqu’au moment de la mort effective. L’Apôtre nous
dit : « Je meurs chaque jour » (1 Corinthiens 15 :
31). Son ancienne volonté était abandonnée. Le corps de chair qui appartenait à
l’ancienne créature, et qui fut considéré comme mort à partir de la
consécration, n’était pas réellement mort. Il ne fut pas seulement reconnu
vivant comme nouvelle créature, mais le corps de chair fut reconnu comme étant
son corps jusqu’au moment où, par la providence de Dieu et par la puissance de
la première résurrection, il serait revêtu de son nouveau corps. Ainsi sa chair
est celle de la nouvelle créature et son corps appartient à la nouvelle
créature.
La nouvelle créature est responsable de son corps de
chair et les faiblesses de l’ancienne créature entrent en compte contre la
nouvelle créature. Cependant, il existe un arrangement par lequel la nouvelle
créature peut bénéficier du mérite de Christ pour les faiblesses héréditaires.
Ainsi Paul exhorte l’Eglise à aller courageusement au trône de grâce pour
obtenir miséricorde pour les faiblesses quotidiennes. - Hébreux 4 : 16.
La nouvelle créature ne meurt jamais à moins qu’elle perde
son droit à la vie et aille à la seconde mort. Ce qui meurt c’est le corps
humain, qui fut consacré à la mort, mais qui fut prêté à la nouvelle créature,
pour qu’elle s’exerce avec, pour ainsi dire. Dieu donne aux nouvelles créatures
leurs nouveaux corps à la première résurrection.
Parlant de la première résurrection, l’Apôtre Jean
nous dit : « Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté, mais
nous savons que lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à
Lui » (Jean 3 : 2). Cette déclaration est satisfaisante pour les
membres du peuple du Seigneur, car bien qu’ils puissent être curieux, sans
fausses prétentions, de connaître toutes les particularités relatives à leurs
corps spirituels – la forme, la mesure, les éléments etc…, ils peuvent
parfaitement s’imaginer que les nouvelles conditions seront si différentes des
conditions présentes, que cela dépasse le pouvoir de compréhension du cerveau
humain, quelle que soit la précision que l’on pourrait apporter dans la
description de ces corps. Mais toute la question est réglée dans l’assurance
que l’Eglise sera comme son Seigneur et Le verra non comme Il fut au jour de
son humiliation, l’homme Christ Jésus, ni comme Il apparut à ses disciples
après sa résurrection, habillé de chair dans des formes variées, avec des
habits divers – mais elle le verra « tel qu’Il est », contemplant
sa gloire, et étant comme Lui, partageant sa gloire.
WT 1912 p. 5101