LA VIE
ET LA MORT SONT AU POUVOIR DE LA LANGUE
Dans les Saintes Ecritures, la langue est
souvent mentionnée lorsqu'il s'agit de mauvaises paroles, de dispute, de
mensonge et de calomnie.
De même, dans
notre langage courant on entend des expressions imagées telles que : “avoir une
langue bien pendue”, on dit que quelqu'un parle avec “deux langues” pour dire
qu'il a un double langage ; enfin on dit que les “mauvaises langues” racontent
n'importe quoi.
Le mal et les paroles calomnieuses peuvent
avoir un effet dévastateur, car elles sont “comme un petit feu, mais qui peut
incendier une grande forêt”, le “monde de l'injustice” des passions humaines.
Il est dans la
nature humaine déchue, de rendre le mal pour le mal. L'histoire de l'humanité
ne nous montre que trop souvent à quel point des paroles mauvaises et
blessantes ont conduit à des guerres, qui ont entraîné des peuples entiers dans
la misère et le désespoir.
L'Apôtre Jacques consacre un chapitre entier
de son Epître, aux dangers qui peuvent survenir d'une “langue indomptée”. Nous
lisons au chapitre 3, verset 6 : “La langue est placée parmi nos membres,
souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même
enflammée par la géhenne”.
Dans le texte
grec le mot “enfer” est traduit par le mot “géhenne” et géhenne veut dire
“étang de feu” ou “seconde mort”.
L'Apôtre
Jacques, qui adresse son Epître aux frères et aux consacrés qui veulent suivre
Jésus, met en garde contre le danger qui provient d'une langue méchante et
calomnieuse. Il nous montre que ce danger est pour nous-mêmes, pour l'homme
nouveau, la nouvelle créature. C'est la nouvelle créature qui est en danger
d'être souillée et de mourir si nous ne tenons pas la langue, comme le reste de
notre corps, assujettis ou, dirions-nous, crucifié.
Le Psalmiste pose à Dieu la question suivante :
“O Eternel, qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte
?”. - PS. 15:1-3.
En fait, il
s'agit d'une double question avec des différences significatives. Tout d'abord
il demande : “Qui séjournera dans ta tente ?” et ensuite : “Qui
demeurera sur ta montagne sainte ?”. Le fait de poser ces deux questions
différentes n'est pas sans signification. Comme nous le savons des Saintes
Ecritures, la montagne sainte représente la “Sion céleste”, tandis que la
“tente” nous donne une très bonne image d'une “demeure terrestre”.
Pour les rendre tout à fait claires, nous
pourrions exprimer de la manière suivante les paroles du Psalmiste : “Eternel, qui
sera en parfaite harmonie avec toi, auprès de qui habiteras-tu, auprès de qui
seras-tu, aussi bien dans la gloire divine que dans le royaume terrestre?”. La
réponse du Psalmiste aux questions : “Qui habitera sur ta montagne sainte
(Sion) ?” et “Qui séjournera dans ta tente ?” est : “Celui qui ne
calomnie point avec sa langue. . . et qui ne fait point de mal à son prochain”.
- Psaume 15:1-3.
Nous voyons que les mauvaises paroles, la
calomnie, les querelles et les disputes sont véritablement allumées par la
géhenne, la seconde mort, et celui qui agit ainsi ne peut être en harmonie avec
Dieu. Les Saintes Ecritures nous enseignent que les hommes devront rendre
compte de toute “parole vaine” au jour du jugement et qu'en fonction de leurs
paroles ils seront justifiés ou condamnés (Matth. 12 : 36, 37). Combien plus,
nous, qui sommes actuellement sous le jugement, devrions nous être prudent à
l'égard de nos prochains.
Nous devrions
quotidiennement tendre vers ce que dit David : “Eternel, mets une garde à ma
bouche, veille sur la porte de mes lèvres”. -Psaume 141 :3.
Il se peut que parmi les frères nous nous en
souvenions et que nous mettions un frein à notre langue. Mais qu'en est-il,
quand une personne sans foi ni loi, nous interpelle avec des paroles méchantes
ou calomnieuses ? Arriverons-nous aussi à mettre “une garde à notre bouche”, ou
répondrons-nous à l'injure par l'injure ? Il est sûr que nous serons jugés
là-dessus et que l'Adversaire, là aussi, nous tentera.
Mais il est particulièrement grave lorsqu'on
entend des paroles mauvaises ou des calomnies parmi les frères. Celui qui sème
la discorde parmi les frères ne fait pas que détruire l'harmonie avec son
frère, mais aussi l'harmonie avec le Père Céleste et notre bien-aimé Seigneur
et Sauveur.
“Si quelqu'un
croit être religieux sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur,
la religion de cet homme est vaine”. — Jacques 1 :26.
Ici l'Apôtre
Jacques nous dit que nous trompons notre cœur si nous croyons que nous servons
Dieu de tout notre cœur sans mettre un frein à notre langue. Oui, nous
pourrions même dire que celui qui sert Dieu en beaucoup de choses, mais à qui
il manque cela, voit son service vain, il ne fait que se tromper lui-même. Il
trompe son cœur, s'il ne se souvient pas de ce qui est écrit : “... c'est de
l'abondance du cœur que la bouche parle”.
Dieu voit notre cœur et connaît chaque
mouvement de notre pensée avant même que nous disions un mot. Force est de
reconnaître que la langue est la mesure de notre cœur, car ce qui se trouve dans
notre cœur sera aussi exprimé par notre langue.
La Bible nous dit des Pharisiens et des
docteurs de la loi, qu'ils accordaient une grande importance aux choses
extérieures. Ils reprochaient aux disciples de Jésus de ne pas se laver les
mains avant le repas. Mais notre Seigneur leur dit clairement qu'il y a
d'autres choses qui souillent l'homme. A ses disciples il dit expressément :
“Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les
adultères, les débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies ; voilà
les choses qui souillent l'homme. - Matthieu 15 :19.20.
La langue est un instrument qui exprime les
pensées et l'esprit de notre cœur, elle en restitue les impulsions. Des pensées
et des paroles bonnes témoignent d'un cœur bon et pleinement consacré.
Des mauvaises pensées et des paroles pires
encore, témoignent que le cœur est souillé. Jacques dit que la langue est un
“mal inconstant”, car il est quelquefois déconcertant de la voir exprimer aux
uns, des paroles de louange et de reconnaissance, et aux autres, des paroles
qui sont allumées par la géhenne. Car, d'un côté elle loue Dieu, et d'un autre
côté elle blâme les hommes créés à l'image de Dieu et pour lesquels notre
Seigneur est mort sur la croix. La langue est “un mal inconstant plein de
poison mortel”.
Si nous identifions ce défaut chez un enfant
de Dieu consacré, cela nous indique que quelque chose n'est pas en ordre dans
son cœur. L'Apôtre Jean nous dit très significativement en Jean 4 : 20 - “Si
quelqu'un dit : j'aime Dieu, mais hait son frère (dit du mal sur son frère), il
est un menteur”.
Comme nous le
dit également l'Écriture, ce n'est pas de la même source, ou plus exactement,
de l'ouverture de la même source, que jaillit l'eau douce et l'eau amère
(Jacques 3 : 11). De la même façon que de la profondeur de la terre, par la
source, sort de l'eau douce ou amère, de même, du fond de notre cœur, sortent
de bonnes ou de mauvaises pensées, de bonnes ou de mauvaises paroles, suivant
l'état de notre cœur.
Des paroles amères, des mensonges ou des
sentiments de haine sont de l'Adversaire. Nous ne pouvons pas dire que nous
servons Dieu de tout notre cœur, si de notre cœur émanent de mauvaises pensées
et que notre langue exprime des pensées amères contre notre prochain. Si nous
agissons comme cela, il est visible que notre service envers Dieu est vain et
n'est qu'un mot, car notre cœur exprime de tous autres sentiments.
David dit dans les Psaumes de ceux qui
agissent ainsi : “On se dit des faussetés les uns aux autres, on a sur les
lèvres des choses flatteuses, on parle avec un cœur double”. - Psaume 12:3.
N'oublions pas une chose, c'est que Dieu peut
lire dans nos pensées et que nous ne pouvons rien Lui cacher. Il connaît le
plus petit mouvement de notre cœur et sait aussi quels motifs nous font agir ou
parler. On peut cacher quelque chose aux autres, mais rien à Celui qui nous a
créés, le Créateur de toutes choses.
Quand quelqu'un vient à la Vérité et se
consacre à Dieu, cela implique deux choses. Tout d'abord, que nous devons
donner tout notre cœur à Dieu et marcher conformément à Ses Lois. Deuxièmement,
que Dieu nous a “attirés” parce qu'il reconnaît l'humilité de notre cœur, parce
qu'il voit que le cœur est réceptif. Dieu appelle des pécheurs et non des
hommes parfaits. Ce qui fait que l'état du cœur ne peut être parfait. Dieu
appelle des hommes humbles qui souffrent de leur imperfection et souhaitent de
tout leur cœur être semblables à Christ. C'est donc la Vérité - la pratique de
la Parole de Dieu en pensées et en actions — qui nous purifie et rend notre
cœur réceptif. L'amour provenant d'un cœur pur est le grand but que nous visons
tous. Mais c'est tout un processus, un long chemin qui mène à cela. Nous parlons
des fruits de l'esprit que nous devons développer en nous, or les fruits
apparaissent à la fin d'un processus de croissance. Comme sur un arbre
apparaissent d'abord des fleurs, puis de petits bourgeons, et seulement à la
fin du processus de croissance les fruits mûrs, ainsi en est-iI des fruits de
l'esprit dont l'Apôtre Paul parle dans son épître aux Galates. Et il est
remarquable qu'il mette l'amour en premier lieu comme le grand but à atteindre
et à la fin la maîtrise de soi.
Jacques nous dit
: “Si quelqu'un ne bronche point en paroles (c'est-à-dire s'il a appris
la maîtrise de soi au point d'empêcher sa langue de dire quelque chose de mal),
c'est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride”. -
Jacques 3 : 2.
L'Apôtre Paul
parle également dans son épître aux Galates des fruits de la chair et cite
entre autres, l'inimitié, les querelles, la colère, la discorde. Il s'agit là
d'impuretés qui naissent de notre langue. La langue, elle aussi, exerce une
influence dangereuse sur notre cœur, et de ce fait, sur notre acceptation par
Dieu. C'est avec raison que l'Apôtre Jacques dit que la mort et la vie sont au
pouvoir de la langue.
Des fruits de l'Esprit il nous est dit que
nous devons les recevoir, les prendre dans notre cœur. Quant aux fruits de la
chair, il faut au contraire, les rejeter, les éloigner de notre cœur.
Nous devons purifier notre cœur des souillures
de notre chair, et à la place emmagasiner des valeurs spirituelles. Marchant
sur ce chemin étroit, il nous est ordonné de “jeter par dessus bord” bon nombre
de choses que notre chair déchue affectionne. Autant nous débarrasserons notre
cœur des mauvaises habitudes de la chair, autant nous ferons de la place pour
les bonnes choses. Nous ne pouvons pas avoir les deux dans notre cœur si nous
avons devant les yeux ce grand but et voulons être plus que vainqueurs.
Etre plus que vainqueurs, implique aussi de se
séparer de certaines choses, pas seulement des petites choses insignifiantes,
mais aussi des choses qui représentent beaucoup pour nous. Notre Seigneur nous
a démontré cela quand II a dit qu'il est préférable d'être “borgne” pour entrer
dans le Royaume de Dieu, autrement dit, de renoncer à ce qui représente
beaucoup pour nous, que de ne pas y entrer du tout.
Une illustration nous est donnée dans l'Ancien
Testament par Joseph lorsqu'il devint l'administrateur avisé des biens du
Pharaon. Pour obtenir du blé de Pharaon, nécessaire pour leur survie, Joseph
exigea des Egyptiens qu'ils donnent littéralement leur vie. Tout d'abord il
exigea leur argent, et les Egyptiens durent se séparer de leur argent, s'ils
voulaient survivre. Quand tout leur argent fut en possession de Pharaon, ils
durent se séparer de leur bétail, puis de leurs champs et enfin de leur
liberté. Ils se donnèrent eux-mêmes tout à fait à Pharaon.
Et ceci, chers amis, est, ce que Dieu exige de
nous : que nous Lui donnions tout et que nous ne gardions rien. “Mon fils,
donne moi ton cœur (c-à-d. Tout ton cœur, pas un quart, ni une moitié, ni les
trois quarts, ton cœur tout entier) et que tes yeux se plaisent dans mes
voies”. - Prov. 23 :26.
Il semble que des paroles mauvaises, soient
quelque chose de si commun et si quotidien parmi les hommes, que peu de gens
savent à quel point cela est haïssable et mauvais. D'un crime nous parlons avec
horreur et disons qu'il s'agit d'un délit, tandis que les mauvaises paroles et
les mensonges, nous les considérons comme un comportement “normal”. Mais nous
ne devrions pas. Nous devrions également éprouver de l'horreur pour les
mauvaises paroles, le mensonge et la calomnie, comme pour un crime crapuleux,
car la calomnie est un crime. La calomnie est un crime avec d'autres moyens et
d'autres armes.
Les Saintes
Ecritures parlent de la langue comme d'un poison mortel, d'un venin d'aspic
(PS. 140 : 3 et Romains 3 : 13) et l'appellent même flèche mortelle dans
Jérémie 9 : 8.
La calomnie est à comparer à l'assassinat. De
mauvaises paroles et de la calomnie peuvent détruire une bonne réputation. Dans
la manne du 7 janvier le frère Russell commente le thème “Ne dites du mal de
personne” :
“Si les soldats de la croix saisissaient de
bonne heure la pensée exacte que la calomnie et la médisance sont de véritables
assassinats du caractère d'autrui et que la diffamation est le vol de la bonne
renommée du prochain, plus tôt ils envisageraient ce sujet sous un jour
vraiment terrible, tel qu'il apparaît aux yeux du Seigneur. La compréhension
rapide de cette chose au point de vue véritable et divin doit inciter la
nouvelle créature à déployer la plus grande activité possible pour détruire de
telles œuvres de la chair et du diable. Chacun cherchera à extirper le vieux
levain de malice, d'envie, d'antipathie, de méchanceté et de médisance, afin
d'être pur dans son cœur, une copie du Seigneur” (fin de citation).
Des mauvaises paroles sont contraires à la loi
d'amour, sont contraires à Dieu, car Dieu est amour. De mauvaises paroles, la
calomnie et le mensonge proviennent de l'Adversaire, car les Ecritures le
présentent comme le “père” du mensonge (Jean 8 : 44). Quiconque n'éprouve point
une aversion pour les mauvaises paroles, la calomnie et le mensonge, et tolère
ces choses, sert l'Adversaire, parce que Dieu, Lui, a six choses en horreur. Et
parmi ces six choses que notre Père Céleste déteste, elles citent : une langue
menteuse, un cœur qui forge des projets iniques, un faux témoin qui dit des
mensonges. Et la septième chose, clairement séparée des autres et présentée
comme une horreur : un homme qui excite des querelles entre frères.
Il semble que cette dernière est particulièrement
abominable aux yeux de Dieu. Provoquer des querelles ou calomnier revient à
agir suivant les principes du diable. C'est là une méthode du diable que de
dresser les uns contre les autres. “Diabolos”, le mot grec employé pour
“diable” veut précisément dire “dresser l'un contre l'autre”.
Nous nous souvenons de Job et de la manière
dont le diable (reprenons ce terme diabolos), semble le calomnier en prétendant
qu'il ne sert Dieu que par intérêt. C'était là un mensonge fait sciemment pour
provoquer une querelle entre Dieu et Job.
Nous nous souvenons de la méthode de Satan en
Eden, quand il a provoqué la querelle entre Dieu et les hommes par un mensonge
hypocritement présenté.
En Apocalypse nous pouvons lire à propos de
l'accusateur des Frères : “... il a été précipité l'accusateur de nos
frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit”. — Apo.
12:10.
Celui qui provoque des querelles et des
calomnies n'agit pas seulement contre son prochain et le principe de l'amour,
mais directement contre Dieu, car il se fait le porte-parole de l'Adversaire.
Le mensonge et la calomnie sont les manières de procéder de l'ennemi de Dieu.
Celui qui provoque des querelles entre les frères, celui qui calomnie, se fait
le serviteur de Satan et cherche à effectuer les désirs du “père du mensonge”.
Nous voyons et
savons maintenant pourquoi ces choses sont si méprisables aux yeux de Dieu,
pourquoi notre Père Céleste les déteste et les a en horreur.
Résumons-nous à présent :
Celui qui dit du
mal contre son prochain agit contre le principe de l'amour. “Si quelqu'un
dit : j'aime Dieu mais déteste son frère, c'est un menteur”. - 1 Jean 4 :
20.
Celui qui dit du
mal de son frère ne porte pas seulement préjudice à son prochain, mais à
lui-même, parce qu'il empoisonne son cœur. Des paroles mauvaises ne sont pas
seulement l'expression de la langue, mais aussi celle du cœur.
Une langue mauvaise est allumée par le feu de
la géhenne, de la seconde mort, parce que la mort et la vie sont au pouvoir de
la langue. Même le double langage est une chose que Dieu déteste. Celui qui
parle avec une langue acérée trompe son cœur.
En Proverbes 17
: 20 on peut lire : “Celui dont la langue est perverse tombe dans le mal
heur”.
Celui qui
profère du mal contre son prochain, celui qui use de calomnie et de mensonge
envers lui, est un ennemi de Dieu et ne verra point la vie. Et ceci est vrai
pour tous ceux qui se sont engagés sur le chemin du sacrifice, les Nouvelles
Créatures. Car c'est nous, chers amis, qui sommes actuellement en jugement, et
c'est pour nous qu'est en jeu la vie dans la gloire éternelle avec le Seigneur.
Mais l'humanité aussi, lorsqu'elle sera sortie du tombeau, et dans des
conditions favorables, sera testée sur ce point pour obtenir la vie au bout du
long chemin de la guérison.
Nous lisons dans les Psaumes : “Quel est
l'homme qui aime la vie, qui désire la prolonger pour jouir du bonheur ?”.
Quelle question
! Tout homme aime la vie. La vie n'est-elle pas la chose la plus précieuse que
l'homme puisse posséder ?
“Quel est
l'homme qui aime la vie ?” - Le Psalmiste donne la réponse dans le verset
suivant : “Préserve ta langue du mal et tes lèvres des paroles trompeuses”.
- Psaume 34 :12,13.
Je conclurai ces
quelques mots par les paroles d'exhortation de l'Apôtre Paul à l'Église
d'Éphèse tirées de Ephésiens 4 :25 “C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et
que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes
membres les uns des autres.
Si vous vous mettez en colère, ne péchez point
; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au
diable. Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a
lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à
ceux qui l'entendent. N'attristez pas le Saint esprit de Dieu, par lequel vous
avez été scellés pour le jour de la Rédemption.
Que toute
amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie et toute
espèce de méchanceté disparaisse du milieu de vous.
Soyez bons
les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme
Dieu vous a pardonné en Christ”.
Et là-dessus,
que Dieu nous bénisse.
Fr. L. R.