RESISTER DANS LE
« MAUVAIS JOUR »
« Car il ordonnera à ses anges [messagers] de te garder dans toutes tes
voies ; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte
contre une pierre. » - Psaume 91 : 11, 12.
L’introduction de ce psaume semble
nous indiquer clairement qu’il s’applique uniquement au peuple de Dieu consacré
durant l’Age de l’Evangile, les engendrés de l’esprit – ceux qui
demeurent à l’ombre du Tout-Puissant, dans le lieu secret de l’Eternel. Cette
même pensée est représentée symboliquement dans le Tabernacle typique.
L’endroit secret où demeurent les saints est le Saint. Personne n’était
autorisé à entrer dans le Saint et le Très-Saint typiques, excepté le
souverain sacrificateur et les sacrificateurs. Le peuple d’Israël était béni
dans la mesure où il demeurait en harmonie avec cet arrangement. Mais le lieu
secret, le Saint, est celui dont il est question dans ce psaume.
Remontant au temps de Jésus, nous voyons qu’Il fut le
premier à pénétrer dans le Saint et le Très-Saint antitypiques. Il entra dans
le premier des Saints lorsqu’Il s’offrit au Jourdain. Lorsqu’Il se consacra par
le baptême, instantanément, Il était dans le Saint au lieu de se trouver à
l’extérieur, dans le Parvis. S’Il demeurait dans le Saint et persévérait à
l’ombre du Tout-Puissant, toutes les providences divines Lui seraient
favorables et toutes choses concourraient à son bien. Ainsi, lorsque Jésus
acheva victorieusement sa course, Il passa au-delà du Second Voile et entra
« dans le ciel même » - le Très-Saint. (Hébreux 6 : 19,
20 ; 9 : 24). Etant dans la chair, Il était protégé dans toutes ses
voies ; Dieu Le gardait et Il ne permit pas qu’Il fût tenté au-delà de ce
qu’Il pouvait endurer. Dans le jardin de Gethsémané, le Père se révéla d’une
certaine manière, non mentionnée spécifiquement ; la seule chose que nous
sachions est que des anges vinrent réconforter le Maître. Dieu « fait
ses anges des esprits, et ses serviteurs des flammes de feu » -
Psaume 104 : 4.
Dieu peut employer quoi que ce soit et quiconque
comme intermédiaire, comme messager. Mais au sein de la famille humaine, du
temps de Jésus, il n’y avait que très peu de personnes qui auraient pu être employées
par Dieu comme anges porteurs de réconfort au Seigneur. Marie de Béthanie était
une de ces personnes qui, peu avant la crucifixion du Maître, oignit ses pieds
d’un parfum odorant et cher, et les essuya avec ses cheveux. Elle L’a consolé
lorsque son esprit était agité par l’idée que cinq jours plus tard, Il allait
être crucifié. Il réalisait que personne parmi le peuple ne comprenait,
qu’aucun d’entre eux n’était en mesure de pénétrer ses sentiments. Mais le
service de Marie fut très précieux et très encourageant aux yeux du Seigneur.
Ainsi, l’Eternel employa également comme messagers
des esprits – des anges – et quelquefois divers autres agents, des êtres
humains et même les forces de la nature. Si le Père désirait nous envoyer un
quelconque message, à nous, ses enfants, Il pourrait employer l’énergie
électrique que nous apprenons à utiliser dans la télégraphie et la téléphonie
sans fil. Mais Il n’a pas choisi d’utiliser cette énergie comme messager pour
nous parler directement. Notre texte nous donne à penser, toutefois, que la
supervision spéciale de Dieu est sur tous ses saints, sur les membres de la
classe qu’Il choisit depuis la Pentecôte, en vue de leur préparation pour le
Royaume céleste et ce, par la croissance dans les grâces de l’Esprit. Mais nous
voyons que ce psaume, dans son ensemble, a une application toute particulière
de nos jours, quand « mille tombent à ton côté, et dix mille à ta
droite » et que la peste est alentour. Lorsque la peste est dans
l’air, elle peut inoculer une personne sans que celle-ci en soit consciente et
ainsi, en tant que « membres pieds » du corps de Christ, nous sommes
exposés à des épreuves et à des dangers tout particuliers – à savoir, la peste
spirituelle.
Il s’agit du temps que tous les prophètes désignaient
comme étant un temps particulier de persécutions. Dans le passé, il y eut des
périodes de persécutions pour le peuple avéré de Dieu ; mais c’était des
périodes de temps où le droit était plus manifeste, où existait un contraste
clair entre le bien et le mal. Lorsque était posée la question :
« Veux-tu servir le Seigneur ou Baal ? », il n’était pas
difficile de discerner le bien et de faire son choix : « Je serai du
côté du Seigneur. » Du temps de l’Eglise primitive, la question
était : « Vas-tu chercher à plaire au pouvoir romain, ou à souffrir
les persécutions en suivant Christ ? » C’était Christ ou l’Empereur.
Toujours plus tard, lorsque la question portait sur le choix entre une
dénomination et une autre, le choix était clairement présenté :
« Suis-je du côté de Dieu ou de l’Adversaire ? » Mais durant les
quarante dernières années, les différences entre les dénominations ont été
pratiquement ignorées.
Quelquefois, ceux qui étaient persécutés étaient en
quelque sorte responsables de leurs persécutions, puisqu’ils soutenaient des
erreurs qui étaient plus ou moins atroces. Mais durant tout ce temps, les
épreuves et les tentations étaient, apparemment, moins subtiles qu’elles ne le
sont au temps présent. Aujourd’hui, ces grandes dénominations, qui luttaient
précédemment l’une contre l’autre, tentent d’être un seul corps. Il pourrait
sembler, en apparence, que le Millenium était arrivé et que le lion et
l’agneau étaient couchés ensemble. En général, il semble y avoir parmi les
Chrétiens un sentiment d’amitié ainsi qu’un désir de faire le bien plutôt que
le mal. Les cas dans lesquels la violente persécution est permise sont espacés
et réprouvés par les masses.
Durant les quarante dernières années, existait donc
une condition qui constitue une épreuve cruciale pour tous les Chrétiens. Les
doctrines subtiles du Spiritisme, de la Science Chrétienne, de la Théosophie
ainsi que de nouvelles pensées de différentes sortes prévalent. De la même
manière, la théorie de l’Evolution est largement proclamée. Des hommes
instruits formulèrent cette théorie et, ensuite, les Hautes Critiques commencèrent
à réduire la Bible en pièces, par des « disputes de la fausse
science » (1 Timothée 6 : 20). Ces fausses théories ont
constitué un miasme qui s’est répandu dans toutes les directions. Il y a quatre
cents millions de Chrétiens, selon certains ; sept ou huit cents millions,
selon d’autres autorités [écrit en 1915, trad.]. Y sont inclus les enfants, les
malades mentaux ainsi que les fous. Qu’ils soient à peine nés ou qu’ils aient
cinquante ans, ils sont reconnus comme membres de l’église, si quelques
gouttes d’eau ont coulé sur leur tête et quelques paroles leur ont été
adressées.
Mais il y a eu parmi les plus intelligents de ceux
qui invoquent le nom de Jésus un grand éloignement de la Parole de Dieu. Cette épreuve
fut la plus insidieuse, la plus nuisible, par le fait qu’elle était issue des
séminaires théologiques. Des milliers ont chuté. Ils n’étaient pas sur le
point de chuter, mais ils ont chuté. Ils ont perdu toute attache à la Parole du
Seigneur. Probablement pas plus de dix pour-cent d’entre les deux cents mille
prétendus ministres de Christ croient que la Bible est la Parole inspirée de
Dieu. Dix pour-cent, cela fait vingt mille, laissant derrière eux cent
quatre-vingt mille ministres qui ont perdu la foi. S’ils ont perdu la foi dans
l’inspiration de la Bible, nous pouvons être sûrs qu’ils ont dans une certaine
mesure perdu leur relation avec Dieu. Certains n’étaient probablement jamais et
d’aucune manière en relation avec le Seigneur.
Quelle autre révélation Dieu a-t-Il faite excepté
celle qu’Il a donnée dans la Bible ? « Sans espérance et sans Dieu
dans le monde » représente la condition de la majorité. Ceux-là ont leurs
propres espérances, mais pas une espérance biblique. Les Théosophes ont une
espérance, de même que les Spiritualistes, les Scientifiques Chrétiens, ainsi
que les Evolutionnistes ; mais toutes ces espérances sont sans fondement
et les trahiront certainement dans ce temps d’épreuve.
L’espérance des Evolutionnistes n’est pas de pouvoir
survivre éternellement ; mais de pouvoir être en mesure, apprenant tous
les jours davantage, d’engendrer de meilleurs enfants, qui seront d’un caractère
plus noble et intellectuellement plus sages qu’eux-mêmes. Ces enfants, à leur
tour, seraient en mesure de vivre plus longtemps et d’avoir des enfants
toujours plus sages et plus forts. Ces évolutionnistes croient que le temps
viendra dans un futur éloigné où leurs enfants seront tellement sages qu’ils
seront en mesure de tirer profit de toutes les circonstances de la vie, et
qu’ils pourront continuer de vivre à jamais. De notre point de vue, ces
personnes sont sans Dieu, sans espérance.
Il est vrai que ces ministres
parlent de Jésus, mais le message qu’ils proclament n’est pas le message de la
Bible. En effet, ils disent qu’il y avait beaucoup de bonnes choses dans la vie
de Jésus qui seraient dignes d’être imitées, qu’Il était un bon exemple, etc.
Nous pensons qu’ils parlent de cette manière simplement pour le bénéfice moral
que cela peut apporter aux gens. Si ces personnes vivaient une vie semblable à
celle de Jésus, ils réprimanderaient les gens en leur disant qu’ils vivent
d’une manière insensée, qu’ils vivent égoïstement et négligent la Parole de
Dieu. Ces mêmes ministres qui considèrent Jésus comme un exemple savent très
bien que c’est à cause de sa manière de vivre qu’Il mourut à trente trois ans
– qu’Il mourut au lieu de vivre éternellement. Ils admettent qu’Il avait un
caractère magnifique, mais la majorité d’entre eux n’a prévu aucune place dans
ses projets pour son sacrifice de Rançon. Et en exhortant leurs disciples à
suivre l’exemple de Jésus, cette classe ne semble apparemment pas leur
recommander de sacrifier leur vie pour la Vérité ainsi qu’au service de Dieu.
Ils disent à leurs disciples de ne pas aller à la
guerre, à moins que leur pays ne les appelle et que leurs ministres ne le leur
demandent ; mais s’il devait devenir courant d’aller à la guerre, alors
qu’ils y aillent et qu’ils utilisent le canon le plus souvent possible. Parallèlement,
les pasteurs vont entraîner les jeunes garçons, faisant d’eux des brigades et
des scouts. Lorsque la guerre commence, alors que ces jeunes garçons soient
de nobles scouts, qu’ils épaulent leur fusil et fassent de leur mieux pour
tuer ; qu’ils prêtent leur appui à la guerre et combattent pour leur
propre camp ; que leurs disciples s’intéressent aux blessés et aident à
soigner ceux qui n’ont pas été tués net ; qu’ils pansent leurs blessures
et les préparent aussi vite que possible à redescendre dans les tranchées et
combattre à nouveau, et peut-être s’y faire tuer.
Tout cela est une confusion de l’instruction religieuse.
Cela arrive parce que ces personnes ont perdu la foi en la Bible. Certaines
d’entre elles, tentant d’éviter de se compromettre lorsqu’on leur pose des
questions sur leur foi, répondront : « Nous croyons dans toutes les
paroles de Jésus. » Et certains éditeurs, suivant la progression de ce
sentiment croissant, ont publié des Nouveaux Testaments avec les paroles de
Jésus imprimées en rouge pour ceux qui souhaitent lire uniquement Ses paroles.
Mais si on leur demande s’ils croient dans les paroles de Jésus concernant Jonas
et le grand poisson, ou alors celles concernant le déluge aux jours de Noé, ils
se retrancheront et répondront : « Non ; car nous croyons dans
la mesure où notre esprit nous dit que cela est raisonnable, et nous pensons
que tout le reste est hors de sens. » La vérité est qu’ils n’ont pas de
véritable foi en Jésus, ni en ce qu’Il déclara être le but de sa vie dans la
chair. Ils ne croient pas qu’Il était un sacrifice pour le péché, et le disent
ouvertement. Ils ont chuté de leur position de foi.
Et maintenant, si les instructeurs du peuple ont
chuté, que pouvons-nous dire du peuple lui-même, des quatre cents millions ou
des huit cents millions de chrétiens ? Ils se trouvaient dans une
dénomination ou dans une autre, mais en général, le but était de les maintenir
dans l’ignorance. Cela ne semble pas être strictement vrai lorsque nous pensons
au nombre d’écoles et d’universités qu’il y a. Mais le fait est que seule une
petite portion des gens arrive à un niveau universitaire, ou même à un niveau
lycéen. Avant d’en arriver là, ils sont supposés être du nombre de ceux qui
sont trompés. Beaucoup de nos plus grandes universités d’aujourd’hui sont des
foyers d’infidélité. La Vérité de la Bible est cachée au peuple. Avec les universités
que l’on dote de millions ainsi que de professeurs érudits, avec le soi-disant
monde chrétien dans son ensemble sous la tutelle des deux cents mille ministres
de l’église nominale, ce qu’il y a de merveilleux est que les gens ne sont pas
tous infidèles.
En conséquence, avec une telle représentation des
quarante dernières années, nous voyons un accomplissement de ce Psaume 91.
Nous voyons que des milliers ainsi que des dizaines de milliers ont chuté. Nous
voyons où et pourquoi ils ont chuté. Nous voyons qu’une minorité reste debout –
« les pieds » de Christ. Lorsque nous observons le monde et voyons
ces milliers, nous nous rendons compte que ceux qui constituent la minorité,
entrée en relation d’alliance avec le Seigneur, sont les seuls à être debout.
Mais beaucoup d’entre ceux-ci même, ayant été surchargés par les soucis de la
vie et les tromperies des richesses et de faux enseignements, sont dans un état
de tremblement et tout à fait incapables de se tenir debout fermement. Ceux-là
ont immédiatement besoin de notre aide.
L’Apôtre Paul exhorte tout le peuple du Seigneur à
« se revêtir de l’armure complète de Dieu ». Certains parmi ce peuple
n’avaient pas sur eux une grande partie de cette armure, mais plutôt de celle
des credo des Ages des Ténèbres. Certains, sous les faux enseignements de la
Haute Critique et de l’Evolution modernes, etc. n’ont qu’une foi vacillante.
Ils sont faibles, au lieu d’être « fortifiés dans le Seigneur et par sa
force toute-puissante », comme ils devraient l’être. Il est temps pour eux
tous, à présent, d’être forts, afin de pouvoir « résister dans le
mauvais jour », qui est là actuellement. Ils ont besoin de revêtir « la
cuirasse de la justice », de « mettre pour chaussures le zèle
que donne l’Evangile de paix », d’avoir le bouclier de la foi et de
prendre « l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » -
Ephésiens 6 : 10-17.
Nous qui avons revêtu « toute l’armure de
Dieu », qui sommes devenus modérément habiles dans le maniement de l’Epée
de l’Esprit – les Vérités propres au temps présent et tirées de la Parole de
Dieu – nous devons l’utiliser maintenant dans l’intérêt de tous ceux qui
peuvent être secourus. Ils ont besoin d’être assistés pour revêtir rapidement
l’armure complète, afin d’être protégés des flèches de l’Adversaire qui volent
fort et vite, afin d’être sauvés des erreurs qui abondent de tous côtés, afin
d’être relevés de leur chute temporaire et rendus forts dans le Seigneur.
Ce Psaume 91 semble donc être une image du temps
présent ; et nous devons nous efforcer d’être ces anges mentionnés dans
notre texte. Ces anges, ou ministres, sont les enfants de Dieu par excellence.
Ils doivent secourir les frères. C’est là le merveilleux honneur que Dieu a
donné à son peuple au travers de l’Age de l’Evangile. Dans le cas de notre
Seigneur, c’était des anges, des êtres spirituels, qui subvenaient à ses
besoins. C’était également des anges qui apparurent et secoururent des Apôtres
à certains moments. Les Ecritures déclarent, en effet, que les anges sont « tous
des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de
ceux qui doivent hériter du salut. » Mais nous avons très peu de
raisons de nous attendre à ce que Dieu emploie un être spirituel pour réaliser
une tâche qui pourrait être réalisée par son peuple.
En accord avec ce Psaume, nous
voyons que nous vivons à présent dans les temps où les membres
« pieds » sont spécialement en danger de trébucher, et ont besoin en
conséquence d’une assistance particulière. Après que les différents pièges de
ce jour aient été décrits minutieusement, nous lisons dans les paroles de
notre texte : « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans
toutes tes voies, … de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. »
Notre Seigneur se décrivait Lui-même durant son premier avènement comme étant
la pierre d’achoppement de la maison d’Israël, prédite par le Prophète Esaïe
(Matthieu 21 : 42-45). L’Apôtre Paul se réfère à cette prophétie annonçant
que Jésus serait une pierre d’achoppement pour les deux maisons d’Israël. –
Esaïe 8 : 14 ; Romains 9 : 32, 33.
Notre Seigneur était une pierre d’achoppement pour la
maison naturelle d’Israël dans ses quarante années de moisson. De la même
manière, nous voyons qu’Il a été, comme cela avait été prédit, une pierre
d’achoppement dans cette moisson, durant les quarante années passées. Sa
présence et son œuvre n’étaient ni comprises ni appréciées dans la moisson
judaïque ; et de la même manière ici, le fait de la parousia, de
la présence de notre Seigneur, n’est pas accepté et son sacrifice de rançon est
répudié. Les événements d’aujourd’hui sont des manifestations de sa présence.
Ces choses ainsi que les vérités vitales des Ecritures, maintenant plus claires
et lumineuses que jamais, sont des pierres d’achoppement pour le monde, mais
des bénédictions pour les fidèles, pour ceux qui veillent. Le véritable peuple
de Dieu, montant sur la pierre, se hisse à un point de vue plus élevé et est
préservé de la chute. La doctrine de la Rançon ainsi que les preuves de la
Seconde Présence du Maître, actuellement, sont pour les saints du Seigneur des
avantages indicibles.
Nous voyons que la
« pierre » de notre texte est une pierre symbolique. Satan a tenté
d’en faire une application littérale en tentant Jésus, lorsqu’il Le pressait
de se jeter Lui-même du haut du pinacle du Temple. Mais Jésus lui dit : « Retire-toi,
Satan » et Il refusa de faire une telle application de l’Ecriture.
Mais nous voyons l’accomplissement de ce texte aujourd’hui. Nous croyons que le
Seigneur a établi des messagers, des agents, qui ont été très utiles à toute la
classe des « pieds ». Ces agents ont été très divers. Des pages
imprimées contenant le Message de la Vérité Présente ont été envoyées dans
beaucoup de langues et sur toute la terre, pour chercher et soutenir les
membres « pieds » de Christ. Des milliers nous écrivent continuellement
qu’ils ont été récupérés alors qu’ils étaient en grand danger. Certains d’entre
ceux-là en étaient déjà arrivés à de l’infidélité ; beaucoup avaient perdu
toute foi dans la Bible comme Parole de Dieu. Mais aujourd’hui, ils sont forts
dans le Seigneur et dans la force de sa puissance.
Dieu a donc employé ces agents-là ; et ils ont
été ces Esprits à son service, qui ont effectué un ministère auprès de son
peuple. Nous ne disons pas qu’il n’y a pas eu également des agents invisibles,
mais nous connaissons les agents que nous avons vus. Ainsi, notre texte
contient un bon message pour nous tous. « Car il ordonnera à ses anges
de te garder dans toutes tes voies. » Quelles que puissent être les
difficultés des enfants du Seigneur dans le proche avenir, il sera
particulièrement réconfortant de se souvenir que le Seigneur est en mesure de
pourvoir pleinement aux besoins de tous ceux qui Lui ont sincèrement offert
leur cœur, et qu’Il le fera. Il continuera à employer ces moyens-là et c’est en
ceux-ci que son peuple puisera la force qui lui permettra d’aller jusqu’au bout
du chemin. S’il y en a qui ne seront pas dirigés de cette manière, c’est
parce que quelque chose ne va pas en eux-mêmes. Nous devrions tous veiller à ce
que nous soyons de la classe dont il est dit : « Aucun malheur ne
t’arrivera » (Psaume 91 : 10). Cela signifiera que nous aurons la
protection divine jusqu’à la fin ultime de notre course.