MARC 4 : 35; 5 : 20
"Dieu
est pour nous un refuge et un appui, un secours gui ne manque jamais dans la
détresse. C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est
bouleversée et que les montagnes chancellent au coeur des mers".- PS.46:2-3.
La première partie de l'étude d'aujourd'hui
est un récit d'une très forte tempête sur la mer de Galilée. Jésus, fatigué par
son enseignement et les guérisons -
alors que sa vitalité sortait de lui
pour le soulagement du peuple - était allé dans une des barques antérieurement
employées à la pêche par quelques-uns de ses disciples et leur appartenant
encore. Le but était de traverser le lac pour un moment de repos et de
rafraîchissement. Le Maître s'endormit bientôt fortement sur un coussin qui se
trouvait à la poupe. Soudainement, une terrible tempête s'éleva, qui épouvanta
même ceux qui étaient habitués à de telles scènes. Le vent soufflait et
projetait les vagues au-dessus des plats-bords. Ce fut un moment critique; les
disciples ne parvenaient pas à vider l'eau assez vite et étaient étonnés que le
Maître dorme à travers tout cela. Ils le réveillèrent et lui dirent :
"Maître ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ?". Jésus se
réveilla menaçant le vent, disant "Silence ! Tais-toi !". Et
immédiatement "il y eut un grand calme". — Marc 4:35-40
L'expérience fut une leçon précieuse pour les
apôtres, elle leur montra le merveilleux pouvoir de Dieu exercé par leur
Maître. Et la même leçon est manifeste pour nous aujourd'hui. Il y a des
tempêtes dans la vie qui, parfois, s'abattent rapidement sur nous-mêmes, sur
les frères, sur toute la maison, elles nous mettent en péril et paraissent
sûres de nous enfoncer dans le désespoir. Alors vient le moment pour nous
d'exercer notre foi en celui qui dit : "Je ne te délaisserai point et
je ne t'abandonnerai point" (Héb. 13:5). C'est alors le temps de nous
rappeler les paroles du Maître "Ma grâce te suffit, car ma puissance
s'accomplit dans la faiblesse"(2 Cor.12:9).
Quiconque peut,
par l'exercice de sa foi, s'accrocher au Seigneur, trouvera une grande paix; un
grand calme viendra dans son coeur et dans toutes ses affaires. Il se rappelle
alors la promesse du Maître que toutes choses concourent au bien de ceux qui
aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein". Rom. 8:28.
Le texte en tête de cette étude attire notre
attention sur une autre tempête. Il dépeint la grande tempête de trouble qui,
dans la clôture de cet âge, éclatera soudainement sur le monde entier, et dans
lequel, "Babylone la grande, la mère des impudicités", "comme
une grande meule, sera jetée dans la mer". En maints endroits des
Ecritures, il est parlé de ce même "temps de détresse", comme d'un
"tourbillon" résultant du lâchage des "quatre vents des
cieux" qui seront retenus jusqu'à ce temps. - Ap. 17:5; 18:21; Jér.25:32;
Apoc. 7 :1.
En outre, ce
trouble est symbolisé par un "feu" qui consumera non seulement la
terre (symbole de la société organisée), mais aussi des cieux (symbole du
pouvoir ecclésiastique). Ce feu symbolique cette grande flamme anarchique,
réduira les institutions présentes en "cendres". Sur ces cendres, les
ruines des espérances et des ambitions détruites de la société politique, scientifique
et religieuse, s'élèvera le glorieux royaume du Messie qui bénira le monde, et
ce sera tel que cela a été prophétisé: " Le désir de toutes les nations
viendra ". C'est réellement ce que toutes les nations désirent, bien
qu'elles ne réalisent pas comment leurs désirs doivent être accomplis par
l'intervention divine, par le royaume du Messie.
Notre texte dépeint ce "temps de
trouble" qui vient, comme une grande "tempête" qui renouvellera
entièrement, ou transformera la terre, la structure actuelle de la société et
transportera les "montagnes", les royaumes de ce temps présent dans
la mer de l'anarchie. Le peuple de Dieu participera, à un certain degré, à tous
ces troubles; mais il ne doit pas craindre, il doit réaliser que le Seigneur
est au gouvernail, lorsque tous autour d'eux les abandonneront. Dieu sera alors
leur espérance et leur appui. Bien qu'ils aient part avec les autres dans le
grand désastre, les troubles n'envahiront pas leurs coeurs. La foi en Dieu et
dans les glorieuses promesses de sa parole demeure en eux, et, par ce moyen,
ils seront gardés en paix.
"JESUS
LEUR DONNA LA LIBERTE"
Dans l'en-tête,
nous avons ajouté cette étude à celle des démons, parce que les Ecritures
donnent à entendre que les démons seront pour beaucoup dans l'agitation du
grand "temps de détresse" et de mécontentement dans lequel cet âge se
terminera et où le royaume du Messie sera établi. Comme ils débarquaient de
l'autre côté du lac, un homme les ayant vus de loin, accourut vers eux. Il
était possédé — c'est-à-dire que les démons, les anges déchus, mentionnés par
St. Jude (v.6) et .II Pierre ( 2:4), avaient obtenu accès en lui et le
dirigeait à leur gré. Ce furent ceux-ci qui reconnurent Jésus et qui parlèrent
par les lèvres de l'homme, disant :
"Qu'y a-t-il entre moi et toi, Jésus Fils de Dieu Très-Haut ?. Je t'en
conjure, au nom de Dieu, ne me tourmente pas ". Telle fut la réponse au
commandement que Jésus donna aux esprits déchus, de sortir de l'homme. On
commença, dès ce moment, à connaître qu'il n'y avait pas qu'un seul démon qui
avait obtenu accès en lui, mais beaucoup — une légion.
Les démons comprirent qu'ils étaient
assujettis aux commandements de Jésus et demandèrent qu'il leur fut permis
d'entrer dans les pourceaux afin de les obséder. Nous n'avons pas de place dans
cette étude pour présenter l'explication
de la Bible sur la manière dont les anges tombèrent de leur perfection
originelle et de leur harmonie avec
Dieu, de la raison pour laquelle ils cherchent à obtenir le contrôle de
l'humanité et à communiquer avec les humains, au moyen de médiums et pourquoi
ils personnifient les morts. Il y en a beaucoup aujourd'hui qui sont sous
l'influence des démons — du spiritisme, Jésus accorda aux démons le privilège
qu'ils demandaient, de passer de l'homme dans les pourceaux, qui étaient au
nombre d'à peu près deux mille. Les pourceaux, pareillement à l'homme, furent
rendus fous par l'étrange influence extérieure qui prit possession de leurs
cerveaux. Ils se précipitèrent des pentes escarpées dans la mer et furent
noyés. Entre temps, l'homme relâché de son obsession était de nouveau sain
d'esprit,et louait Dieu à cause de sa délivrance. Il désirait aller avec Jésus
pour devenir un de ses disciples. Il voulait prêcher aux autres la grande
délivrance qu'il avait expérimentée et leur annoncer cette preuve de plus que
Jésus était le Messie. Mais ceci n'était pas en harmonie avec le jugement du
Seigneur concernant la volonté du Père et il refusa sa compagnie, lui disant
d'aller dans sa propre maison et de raconter à ses amis quelles grandes choses
le Seigneur avait faites pour lui.
Il le fit, et le
peuple de toute la région d'alentour qui l'avait connu comme un fou et un
possédé, s'étonna de son rétablissement et prit note du fait que Jésus l'avait
guéri. Ceux qui sont familiers avec ces choses prétendent qu'une bonne moitié de tous les pensionnaires
de nos asiles d'aliénés sont des personnes n'ayant aucune maladie organique du
cerveau, mais qui sont obsédées par de mauvais esprits, des démons. Hélas! de
toute part, nous voyons des preuves que ces mauvais esprits préparent les voies
pour une grande attaque contre l'humanité.
Le spiritisme est examiné sous le titre de
"phénomène psychique" par certains des éminents professeurs des collèges de nos jours. Ils font erreur
comme les autres spirites; en supposant que les manifestations qui leur
viennent sont de leurs amis, humains décédés. La Bible seule, rend le sujet
parfaitement clair. Elle nous assure que les morts n'ont aucun pouvoir de
communiquer ainsi, et que toutes communications de la sorte viennent des démons
qui se gardent bien de se faire reconnaître, car, s'ils le faisaient,
l'humanité serait en garde contre eux; et comme ils désirent être étroitement
en contact avec l'humanité, ils personnifient et représentent diversement les
morts.
L'hypnotisme, le
mesmérisme, le spiritisme auditif et les pouvoirs des médiums par clairvoyance
sont tous des parties et parcelles de la même grande tromperie.
T.G. 12/1912.