CONDITIONS POUR DEMEURER DANS L’AMOUR
DIVIN
« Si vous gardez mes
commandements, vous demeurez dans mon amour de même que j’ai gardé les
commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. » - Jean 15 : 10.
Puisque toute l’humanité se trouve éloignée de son
Créateur à cause du péché et de sa condamnation, ce texte, appliqué à une
personne, implique que celle-ci a obtenu, dans un premier temps, une
connaissance de la grâce de Dieu en Christ, qu’elle a accepté d’y prendre part
par la foi et a accédé de cette manière à l’amour de Dieu, comme fils de Dieu,
engendré du Saint Esprit. Il s’agit d’un sujet important, négligé par le grand
nombre qui pense pouvoir demeurer dans l’amour divin et sous la protection
divine sans se soumettre d’abord aux conditions d’admission en tant que membre
de la famille du Seigneur. Il n’y a pourtant qu’une porte d’entrée
« dans cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes et dans
laquelle [en tant que fils de Dieu] nous nous réjouissons, dans l’espérance de
la gloire à venir ». C’est la porte de la foi en la réconciliation, et de
l’acceptation de cette réconciliation accomplie pour nous par notre Rédempteur
au prix du sacrifice de sa vie au calvaire. Celui qui cherche à faire partie
d’une autre manière de la famille de Dieu est un « voleur » et un
« brigand » ; il rejette l’unique chemin et le seul nom donné
sous le ciel, par lequel nous puissions être sauvés. – Romains 5 : 1,
2 ; Actes 4 : 12.
Mais notre texte, comme l’ensemble des Ecritures, s’adresse aux membres
du peuple du Seigneur qui, un jour, ont été « des enfants de colère »
comme d’autres, mais qui ont obtenu la faveur divine, de la manière appropriée ;
ceci attire notre attention sur quelque chose qui nous est nécessaire par la
suite, après notre pleine conversion ou consécration au Seigneur. Cela implique
que le fait d’entrer dans l’amour de Dieu n’est en aucun cas une fin sur le
chemin du chrétien, mais simplement son commencement : une fois que nous
sommes sur ce chemin, le Seigneur nous donne des ordonnances comme à des fils,
et s’attend à ce que nous manifestions un esprit de loyauté filiale par
l’obéissance ; par une obéissance parfaite dans la mesure où cela concerne
le cœur et les intentions, et par une obéissance aussi complète que possible,
dans la mesure où cela concerne la maîtrise de la chair. Ceux qui négligent
d’apprendre les commandements du Seigneur, ou d’y obéir, manifestent par là que
le véritable esprit de fils leur manque ; ils se condamnent ainsi
eux-mêmes comme indignes d’être considérés plus longtemps comme fils de Dieu,
ou traités comme tels. Considérés de cette manière, les commandements du
Seigneur, adressés à ceux qui se sont consacrés et sont entrés dans la famille
des engendrés de l’esprit, sont des épreuves qui doivent démontrer s’ils sont
dignes ou indignes des faveurs divines et des promesses faites aux fidèles
vainqueurs.
L’objet de ces épreuves se manifeste à partir du moment
où l’on parvient à la compréhension du divin plan des âges et de la manière
dont notre Seigneur effectue, à présent, la sélection de la sacrificature
royale, qui sera cohéritière, avec Christ le grand Roi, et qui se joindra à son
œuvre d’aide, de conduite, de bénédiction et de relèvement du genre humain au
temps voulu par Dieu, au « jour de jugement » du monde, dans l’Age
Millénaire. Nous comprenons tout de suite que la loi divine est nécessaire,
dans le ciel et sur la terre, pour que la volonté de Dieu soit accomplie, afin
que prévalent la justice, la vérité et l’amour. Il est manifeste que celui qui
n’a pas suffisamment de sympathie pour ces principes de justice, exprimés par
les commandements du Seigneur, afin de vouloir y obéir et de s’efforcer de le
faire, ne sera pas propre à l’usage du Seigneur, pour faire appliquer les
commandements divins durant l’Age Millénaire et pour aider l’humanité à
comprendre qu’ils sont justes et à discerner les bénédictions qui découleront
de leur mise en pratique.
QUELS SONT CES COMMANDEMENTS ?
Il convient de se demander :
quels sont ces commandements, dont l’observance est suivie de résultats aussi
importants et dont la négligence signifierait la perte de l’amour et de la
faveur du Rédempteur et, par là, la perte de toutes les bénédictions
particulières préparées pour ceux qui L’aiment ? La réponse est donnée
par notre Seigneur qui résume ces commandements en un mot : Amour. En
disséquant le sujet, nous constatons qu’il comporte deux parties : l’amour
pour Dieu et l’amour pour son prochain. Sans cette qualité, cette
caractéristique de l’amour développée en nous au point de devenir l’influence
dirigeante de notre esprit, nous ne pouvons espérer demeurer dans la faveur du
Seigneur. Il est vrai qu’Il ne s’attend pas à récolter des grappes mûres sur de
jeunes sarments, qui viennent d’apparaître. Le grand Vigneron (1 Corinthiens
3 : 9) s’attend plutôt à un développement progressif du fruit si, après
que le sarment ait poussé, Il voit dessus le bourgeon plein de promesses, qui
se développe rapidement et se manifeste comme étant la fleur des grappes.
Néanmoins, le Seigneur s’attend, peu après notre union à Lui, à des
manifestations indiquant la venue des fruits d’amour. Tout développement
ralenti de ces fruits indiquerait un manque correspondant d’amour et
d’appréciation de notre part, et serait l’indice d’un amour faible
correspondant, pour la vérité et ses principes. En conséquence, l’amour de
notre Seigneur envers nous serait proportionnellement moindre que si nous
effectuions des progrès rapides.
L’amour implique nécessairement
l’accord de la justice, car la loi de notre Seigneur est basée sur la justice,
c’est « la base de son trône ». Il nous faut donc considérer les
commandements de notre Seigneur de ce point de vue et ainsi s’assurer que notre
amour pour Dieu est juste ; nous devons reconnaître que nous Lui devons
notre amour, notre dévouement, notre appréciation à cause de ce qu’Il a fait
et de ce qu’Il promet encore de faire pour nous. La justice requiert notre
obéissance au Seigneur, aimante et respectueuse. Il en est de même de notre
amour envers notre prochain. La justice, aussi bien que le respect pour les
ordonnances de notre Père Céleste nous invitent à agir droitement envers notre
prochain, à lui faire ce que nous aimerions qu’il nous fasse. Ce n’est pas plus
que la justice absolue, et c’est cependant l’essence et l’esprit même de la
divine loi d’amour. Mais, si la justice est le premier trait du commandement de
l’amour, elle ne constitue pas la fin de ses exigences. Elle exige que, au-delà
de la stricte justice, notre amour nous incite à exercer la miséricorde et le
pardon. Exerçant la miséricorde, nous ne faisons encore que copier l’amour
divin ; en effet, notre Père Céleste agit envers toutes ses créatures non
seulement selon la justice, mais, allant au-delà de la justice, Il a pourvu en
Jésus-Christ à un Rédempteur au profit des pécheurs, montrant sa grande
compassion et sa miséricorde. Il est vrai qu’Il n’a pas fait cela en violation
de sa justice ; cependant, dans la mesure où cela nous concerne, c’est
tout comme si, mû par l’amour et la compassion, Il avait outrepassé la justice
pour nous porter assistance. Par conséquent, dans nos rapports avec les autres
qui, comme nous, sont déchus et imparfaits, nous devons nous rappeler ce trait
particulier et être, non seulement justes envers eux, mais également bienveillants,
généreux, bons, même envers les ingrats, afin que nous soyons les enfants de
notre Père qui est dans les cieux.
A travers le Prophète, le Seigneur
exprime une pensée indiquant que la loi d’amour est divisible et comprend
toutes les exigences du caractère chrétien. Il dit : « Ce que
l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la
miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu » (Michée 6 :
8). Que ces exigences soient raisonnables, tous en conviendront ;
Il est évident que Dieu ne peut exiger moins de ceux qu’Il éduque en vue du
jugement futur du monde ; et pourtant, ces trois qualités énoncées par le
Prophète sont comprises dans le seul mot amour. L’amour exige que nous
traitions notre prochain, nos frères, notre famille et nous-mêmes avec justice,
que nous cultivions notre appréciation des droits des autres, leurs droits
physiques, moraux, intellectuels et leurs libertés et que, appréciant ces
droits, nous ne cherchions en aucun cas à les restreindre ou à les nier.
« Aimer la miséricorde »,
c’est aller au-delà de l’amour pour la justice, et signifie prendre plaisir à
renoncer aux droits et privilèges personnels dans l’intérêt des autres, là où
les principes ne sont pas concernés. Cela implique l’empressement à pardonner
les fautes des autres ; c’est renoncer à être trop exigeant envers les
autres et c’est de même le désir d’être très exigeant pour ce qui a trait à
notre comportement à l’égard des autres. Une humble marche avec Dieu est aussi
incluse dans le commandement de l’amour. Car, quiconque aime son Créateur et
apprécie ce qu’Il fait pour ses créatures dans les domaines naturels et spirituels,
aimera et appréciera Dieu en retour. Ayant une conception aussi appropriée de
la grandeur du Tout-Puissant comparée à sa propre
petitesse et de ses manquements, exception faite de la grâce divine, il sera en
effet disposé à marcher humblement avec le Seigneur, à ne pas chercher à
marcher selon ses propres voies, mais chercher avec confiance à marcher sur le
chemin que le Seigneur a délimité, sur les traces de Jésus.
Le même Apôtre Jean, qui écrivit les
paroles de notre texte, commente davantage ce sujet de l’amour de Dieu et de
Christ en disant : « … c’est ici l’amour de Dieu [c’est-à-dire, ce
qui prouve ou démontre notre amour pour Dieu, c’est] que nous gardions ses commandements,
et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 : 3). Cela suggère
que le Seigneur s’attend non seulement à ce que nous observions ses
commandements d’amour envers Lui et envers les frères, mais également à ce
que, en les gardant, nous parvenions à les apprécier et à apprécier les
principes sous-jacents, au point de nous en réjouir ; et ce, non seulement
parce que ce sont les commandements de Dieu, mais, de plus, parce qu’ils sont
justes, bons, appropriés. Cette pensée, l’Apôtre l’exprime par les paroles :
« Et ses commandements ne sont pas pénibles ». C’est une chose que
de garder les commandements divins, ou de s’efforcer à le faire, ressentant
continuellement plus ou moins de contrainte, de manque de liberté, un
sentiment d’obligation, de devoir, etc. ; et c’en est une autre que
d’obéir joyeusement.
Il n’est pas impropre de s’attendre
à un tel état d’esprit au début de notre expérience, subie en tant que peuple
du Seigneur s’efforçant d’observer ses commandements. Mais, nous devrions nous
attendre également à ce que, au fur et à mesure de notre croissance en grâce,
en connaissance et en amour, tous ces sentiments d’obligation, de devoirs, etc.
disparaissent et qu’ainsi, en lieu et place, nous prenions de plus en plus
plaisir à faire la volonté du Seigneur, à garder ses commandements d’amour, à
pratiquer la justice, l’amour miséricordieux, à marcher humblement avec
Dieu ; nous devrions aussi, alors, être parvenus à cesser complètement de
penser que les commandements de Dieu seraient pénibles, difficiles, ennuyeux.
C’est ici le niveau le plus haut du développement chrétien ; et il ne peut
se trouver que chez celui qui est devenu, véritablement, « une copie du
Fils bien-aimé de Dieu » ; ne peut le posséder que celui chez qui
l’esprit du Père s’est développé et a produit, en abondance, les fruits mûrs de
l’esprit : l’humilité, la patience, la douceur, la bienveillance
fraternelle, l’amour.
Pour en revenir à notre texte, nous
remarquons que les paroles de notre Seigneur impliquent également la même
chose : la nécessité d’obéir aux commandements de l’amour au point
d’exclure, finalement, tout sentiment de captivité ou d’affliction. Les paroles
de notre Seigneur, qui impliquent cette pensée, sont écrites un peu plus
loin : « De même que j’ai gardé les commandements de mon Père,
demeurant dans son amour ».
Lorsque nous considérons le
merveilleux caractère de notre Seigneur Jésus et voyons son amour pour la
justice, pour la vérité, ainsi que son empressement à obéir aux arrangements de
son Père, jusqu’à la mort même, nous nous rendons immédiatement compte que
notre cher Maître aimait les principes sur lesquels reposaient les
commandements de son Père. Il obéit au Père, non pas par contrainte ni par
crainte, mais dans un amour parfait. Reconnaissant que les commandements du
Père n’étaient pas pénibles, utilisant le langage mis dans sa bouche par le
Prophète, son sentiment était : « C’est mes délices de faire ta
volonté, O mon Dieu, ta loi est au-dedans de mon cœur » (Psaume 40 :
8, ou 40 : 9, selon les bibles). Il nous est nécessaire de comprendre le
Seigneur ; ce qui veut dire que, pour demeurer dans son amour, il nous
faut atteindre la condition de cœur qu’Il avait Lui-même : un amour pour
les voies du Père, pour les principes de la justice et de la vérité. Il est
possible que nous demeurions tout d’abord dans son amour sous d’autres
conditions, ressentant, au travers de notre amour, les contraintes imposées par
son commandement d’amour ; mais, à mesure que nous croissons en connaissance,
il nous faut croître en grâce et dépasser ces sentiments. Il nous faut
développer l’esprit du Seigneur et sa condition d’esprit à ce sujet, afin que
l’obéissance au Seigneur soit les délices de notre cœur et que tout échec à
faire sa volonté soit cause de douleur, devienne une ombre, comme un nuage qui
nous empêcherait de voir le sourire du Père céleste.
Voyant la profondeur des conditions
requises par le Seigneur, un grand nombre serait enclin à dire qu’il est vrai
qu’il nous faut parvenir à pareille ressemblance du caractère de notre
Seigneur, mais que la transformation et le renouvellement de l’esprit ne
dépendent pas de nous mais du Seigneur : C’est à Lui à faire cela pour
nous, sinon, cela ne pourra jamais se réaliser. Nous répondrons que c’est en
partie vrai et en partie faux. Il est vrai que lorsque l’on se considère
soi-même et que l’on constate combien nous sommes faibles et imparfaits, selon
la vieille nature, selon la chair, nous avons de bonnes raisons de désespérer
et de conclure que nous ne saurions jamais accomplir, par nos propres forces,
une aussi grande transformation, la transformation d’un état d’égoïsme à celui
de l’amour.
Il est vrai également que le
Seigneur se propose de travailler en nous, d’opérer « et le vouloir et le
faire, selon son bon plaisir » (Philippiens
2 : 13). Mais il est tout aussi vrai que nous avons notre part de responsabilité
pour ce qui a trait à la victoire. Il appartient au Seigneur de tracer le
chemin, de fournir la vérité et la vie, c’est-à-dire les moyens qui nous
permettrons de parvenir à la condition à laquelle Il nous a appelés ; mais
c’est à nous de faire bon usage de ces moyens pour gagner le prix de l’appel.
Le Seigneur a pourvu à notre
justification, à notre réconciliation avec Lui, à notre acceptation en tant que
fils, à notre onction par le Saint Esprit, à notre instruction par la parole
de sa grâce, la parole de la promesse. Il travaille en nous le vouloir et le
faire, à travers ces grandes et merveilleuses promesses et à travers les
perspectives et les récompenses glorieuses qui s’y rattachent. Mais la somme de
travail qu’Il fournira en nous, et les résultats que produiront ces promesses,
dépendront de nous. Comme il dépendait de nous d’entrer ou de ne pas entrer
dans la grâce à laquelle Il a pourvu pour nous, et comme nous aurions pu
demeurer hors de l’amour de Dieu, en refusant ou en négligeant l’offre de sa
miséricorde et de son amour, de même nous pourrions négliger ses promesses,
négliger les divers moyens de grâce qu’Il fournit pour nous fortifier, nous
affermir et nous édifier dans la connaissance et dans la grâce issues de la
vérité. Négligeant ainsi les dispositions qu’Il a prises, nous ne
parviendrions pas, dans la même mesure, à demeurer dans son amour, à obtenir
les faveurs qu’Il a promises. C’est ce que suggère l’Apôtre lorsqu’il
dit :
« MAINTENEZ-VOUS DANS L’AMOUR DE DIEU ». – Jude 21
Quelle est donc, à ce sujet,
l’essence de l’instruction divine que nous venons de tirer ? C’est
ceci :
1) Notre cœur doit, dès le début,
reconnaître les imperfections de notre propre chair et se tourner vers le Seigneur
pour obtenir l’assistance nécessaire afin de demeurer dans son amour.
2) Il nous faut étudier sérieusement
les excellemment grandes et précieuses promesses, afin qu’elles deviennent en
nous « puissance de Dieu », en vue du bien, et nous gardent dans la
connaissance du Seigneur et, par l’obéissance, dans son amour.
3) Nous profiterons de cette
connaissance uniquement si nous la mettons en pratique et nous efforçons de
régler nos esprits, nos pensées, nos paroles et, autant que possible, toutes
les actions de notre vie, selon le modèle que Dieu, par sa Parole, a placé devant
nous pour nous servir d’idéal. Nous devons nous rappeler également que, si nous
possédions toute la connaissance sans avoir l’amour, cela ne nous servirait à
rien. Mais, nous devons nous rappeler également que, dans l’arrangement divin,
il paraît impossible que notre connaissance puisse progresser plus que notre
obéissance à ce que nous savons déjà.
4) Nous devons apprécier toutes les
évidences d’un tel développement de l’obéissance à la loi de Dieu, la loi
d’amour en relation avec la justice, la miséricorde et la reconnaissance, que
nous trouvons en nous ou chez les autres.
5) Lorsque nous accomplissons la
volonté du Père, nous ne devons pas nous attendre à ressentir une joie complète
au début de nos expériences, ni nous sentir découragés si, au commencement,
nous sommes mus par un amour dicté par le devoir, plutôt que par amour pour les
principes. Nous devons nous efforcer d’obtenir, de la part du Seigneur, plus de
bénédictions et une plus grande mesure de son esprit d’amour. Nous devons
chercher à étudier et à apprécier les principes de base utilisés par le
Seigneur pour gouverner l’univers, et nous efforcer d’amener nos cœurs en
accord avec cette loi, ce principe et cet esprit de justice. Nous devons nous
rappeler que la raison principale de notre manque d’appréciation des principes
de la justice est l’ignorance, et nous devons nous attendre à ce que, au fur et
à mesure que nous apprenons à connaître le Seigneur et que nous comprenons
mieux son plan, les yeux de notre compréhension s’ouvriront davantage, de sorte
qu’il nous sera possible, non seulement de « comprendre avec tous les
saints », mais aussi d’apprécier avec tous ces saints, les principes
fondamentaux constituant la divine loi d’amour.
Ainsi, nous pourrons demeurer
journellement et continuellement dans l’amour du Seigneur, par notre obéissance
aux principes de justice et par un amour croissant pour ces principes. Nous
devons nous réjouir de toutes les expériences de la vie : de ses épreuves,
difficultés, tristesse, déception, etc., pas moins que de ses plaisirs, si par
l’un de ces moyens, ou par tous, le Seigneur nous instruit et nous donne un
meilleur aperçu de nos déficiences et une compréhension plus claire de cette
parfaite loi de liberté et d’amour, qu’Il a établie et envers laquelle Il exige
une pleine et fidèle soumission de cœur.
WT 1902 p.3020