LE TRIOMPHE PAR LA
DISCIPLINE ET LES EPREUVES
« Parce que tout ce qui est né
[engendré] de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du
monde, c’est notre foi » - 1 Jean 5 : 4.
Les paroles du bien-aimé apôtre Jean concernent en grande partie le
triomphe de l’Eglise dans son combat et sa lutte sur le chemin étroit. Cette
condition est fort bien décrite dans la Parole inspirée de Dieu. Chaque
chrétien doit s’efforcer de mettre la Parole en pratique et accomplir la
volonté divine en vue de la transformation de son caractère.
Dans un certain sens, la vie éternelle est déjà effective
chez tous les croyants engendrés de l’Esprit. Cela est vrai du point de l’œuvre
préparatoire qu’ils ont à accomplir en eux. De plus, cette pensée de vie éternelle,
réellement enracinée dans leur esprit, les pousse à développer en eux l’amour,
la joie et à s’habituer à une nouvelle vie.
« Vous n’êtes pas du
monde » dit le
Seigneur, lorsqu’Il s’adressa à ses disciples. Le
bien-aimé apôtre Paul nous expliqua ces paroles, conduit par l’Esprit de Christ
et déclarant : « Mais soyez transformés par le renouvellement de
l’intelligence » - (Romains 12 : 2). Cette transformation
s’accomplit dans nos paroles, nos actions, dans notre vie de chaque jour. Par
la Parole de Vérité agissant en nous, nous prouvons à Dieu la réalité de notre
victoire sur le monde.
La foi en Christ conduit à la consécration ;
celle-ci commence par une nouveauté de vie, elle unit les cœurs des véritables
disciples avec l’héritage céleste. C’est ainsi qu’ils deviennent participants
du grand salut. La foi sépare les fidèles du royaume des ténèbres de Satan, et
leur assure la victoire sur les forces mauvaises et trompeuses.
Un enfant de Dieu n’est pas seulement consacré pour
lutter dans la vie actuelle, mais surtout pour remporter la victoire. Dans une
certaine mesure, cette victoire est déjà acquise aujourd’hui. Lorsque
quelqu’un se sépare de l’ancien maître qu’il servait (Mammon) et s’engage pour
la patrie céleste, cela constitue déjà une « première » victoire.
Une telle personne est encore dans le monde, soumise aux tentations,
aux tromperies et aux erreurs, mais elle n’appartient plus au monde. Elle est
comme un pèlerin et un étranger, dont la demeure promise est dans les cieux.
Son cœur est réglé et contrôlé par des principes divins.
L’engendré de Dieu vit dans une condition spirituelle,
possédant la joie et l’espérance. Par la foi, il est victorieux du monde et se
prépare pour un autre royaume (Colossiens 1 :
13). Il a un seul et unique Maître et participe à une condition qui le rend
héritier de la destinée la plus élevée.
Les sentiments, les intentions, les espérances et les
efforts qui animent son cœur et influencent sa vie, sont motivés par tout ce
qui doit se réaliser par la suite. Comme Jésus l’a déclaré « Celui qui
a le fils a la vie ». Chaque chrétien s’efforcera donc chaque jour de
mettre en évidence les preuves de son appartenance au Seigneur.
Combien difficiles et douloureuses sont les épreuves qui s’abattent
soudainement sur nous ! Nos plus petites erreurs s’avèrent toujours très
lourdes de conséquence. Elles nous poussent au découragement et à la
transgression de la loi la plus élevée sur laquelle nous nous édifions. Chaque
tentative à satisfaire les impulsions de la chair, nous conduit à d’autres
transgressions, détruisant ainsi notre caractère chrétien. Cette condition
dangereuse devient évidente, lorsque quelqu’un se rendant compte de sa
situation se trouve saisi de crainte.
Nous devons nous tenir fermement à ce qui nous a été
confié en déployant une énergie soutenue, et apprendre les leçons nécessaires
de toutes les épreuves que nous subissons. Nous devons apprendre à discerner
les « petits renards » qui parfois agissent en nous.
Selon Straz
Poranka 1945-5-11.