« N’abandonnez donc pas votre
confiance à laquelle une grande récompense est réservée (version Synodale). Car vous avez
besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses
promises [litt. la promesse] (version Darby). »
− Hébreux 10 : 35, 36.
La confiance est un autre mot pour foi (trust,
dans l’anglais, trad.). La pensée de l'Apôtre est donc : N'abandonnez pas
votre foi, n'abandonnez pas votre confiance à laquelle s’attache une grande
récompense. Il nous semble étrange, parfois, que Dieu ait comme objectif de
récompenser la foi plutôt que des œuvres. Certes, presque n'importe qui d'autre
dresserait un plan qui dirait : je vais vous récompenser en fonction de
ce que vous pouvez accomplir. Mais Dieu déclara qu'Il nous récompenserait en
fonction de notre foi, notre confiance, notre honnêteté, notre sincérité. Dans
les conditions actuelles, Dieu ne peut rien faire avec un homme malhonnête. Au
cours de l’âge Millénaire, les malhonnêtes recevront les châtiments nécessaires,
exactement ce qu’il leur faudra pour les ramener à l’harmonie avec la justice.
Mais présentement, Dieu adresse un appel uniquement à l’attention de ceux qui
sont honnêtes de cœur.
Lorsque nous venons à la Bible et l’ouvrons, à mesure
que nos yeux s’oignent, au moyen de l'Esprit Saint, et que nous pénétrons dans
les choses profondes de Dieu, nous découvrons qu'Il possède un grand, un
merveilleux plan. Lorsque son royaume sera établi, alors toutes les familles de
la terre seront bénies, et la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu
remplira toute la terre. Personne n’aura besoin d'enseigner son prochain, en
disant : « Connais l'Eternel ; car tous Le connaîtront,
depuis le plus petit jusqu'au plus grand d'entre eux. » −Jérémie
31 : 34.
Dieu ne s’occupe pas encore du monde, mais Il est en
train de s’occuper d’un petit nombre de personnes. Il y eut un temps où Il
s’occupait uniquement de l’Israël typique. Puis, en commençant par notre
Seigneur Jésus, qui mit en pratique la Loi, ce que les Israélites n’étaient
pas à même de faire, et qui obtint la bénédiction provenant de l’Alliance de
la Loi, depuis ce moment-là, nous comprenons ce plan. Il consiste à rassembler,
de toutes les nations et de toutes les parties de la terre, un peuple pour son
nom, pour porter le nom de Jésus, faire partie de l'Epouse, l'Epouse de
l'Agneau.
De même qu’une femme se joint à un mari et porte son
nom, ainsi ce groupe, provenant de l’ensemble du monde, est appelé à porter le
nom de Christ. Le mot Christ signifie, comme nous le savons, l'Oint de Dieu, et
comprend Jésus, la Tête du Christ, et tous les membres de l'Église qui est son
Corps. Dieu conçut le choix de l'Eglise, et Il détermina que ce choix ne
s’accomplirait pas par la force ni par la contrainte. S’il en est qui pensent
que Dieu s’occupe du monde, ils se trompent. Il nous est dit dans la Bible que
Dieu attire à Lui une classe, qu’Il appelle un peuple, ce qui est une pensée
très différente. Notre Seigneur Jésus est le grand Berger des brebis. Les
brebis entendent sa voix et Le suivent.
C'est un merveilleux privilège de devenir membre du
Corps de Christ. Dieu n'oblige personne à le devenir. Il serait étrange pour
nous de penser qu'Il ait dit : Si vous ne devenez pas membres de la classe
de l'Epouse, vous irez aux tourments éternels ! Non, chers frères et
sœurs, l’Eternel déploie devant nous la grandeur de son Plan, afin qu’en le
comprenant, nous possédions l’ardent désir de devenir les héritiers de Dieu et
co-héritiers de Jésus-Christ, notre Seigneur. Ceci nous est présenté dans la
Bible comme un grand prix, comme « la perle de grand prix. »
Si nous ne faisons aucun cas de cette invitation, nul besoin alors pour nous
d’y répondre.
Souvenons-nous que, selon l'Apôtre, les païens se
réjouissaient d'avoir été trouvés dignes d'entendre la Parole de Dieu (Actes
13 : 48). Réalisons-nous que c’est un honneur que Dieu nous ait demandé
d’écouter son message ? C'est un grand honneur, selon notre compréhension.
La chose unique, sur laquelle repose la faveur de Dieu, est la sincérité. Il y
a des gens qui sont nés malhonnêtes, déloyaux. Le Message ne fut jamais conçu
par Dieu pour un esprit malhonnête.
Il y a quelque chose chez les malhonnêtes, les déloyaux,
les vaniteux qui les conduirait sûrement à prendre un mauvais chemin. Nous
pensons à un homme, un homme bien éduqué, un ingénieur. Il était mentalement
bien équilibré et pouvait parler de n'importe quel sujet. Un jour, nous lui
parlâmes du Divin Plan et de l'appel de l'Eglise. Il répondit : « Je
me moque de ce Plan et de cet appel. Je ne souhaite pas que mes péchés soient
pardonnés ; je tiens à subir les conséquences de mes propres péchés. Si
d'autres hommes vont s’en sortir, je m’en sortirai aussi. »
Jésus déclara que celui qui recevrait son message,
devrait le recevoir à la manière d’un petit enfant - de la même manière pure,
simple. Il est naturel pour un petit enfant d'être plein de confiance. Combien
de fois on entend un enfant dire : « Mon papa peut tout faire !
Mon papa dit que c’est comme ceci et comme cela. » De même, le Père
céleste nous veut honnêtes, fidèles, pleins de confiance en Lui, se fiant à ce
qu'Il a dit, ne doutant pas. Il voudrait que nous fussions loyaux envers Lui.
« N'abandonnez donc pas votre
confiance »,
déclara l'Apôtre. Il disait à ces Chrétiens Hébreux qu'ils possédaient un bon
degré de confiance. Ils avaient accompli un bon travail. Ils avaient enduré des
difficultés de diverses manières, en partie alors qu'ils furent, eux-mêmes,
livrés en spectacle et, en partie, alors qu'ils étaient les compagnons de ceux
qui furent traités de la même manière. L'Apôtre
ajouta que Dieu n'était pas injuste pour oublier leur travail d'amour.
Mais, chers frères, il ne suffit pas d’accomplir une
bonne consécration ; il ne suffit pas de mener, pendant un certain moment,
un bon combat. Dieu, en effet, n'accepte pas dans le Royaume ceux qui ne furent
fidèles qu’une fois. Il désire avoir ceux qui furent fidèles une fois, et qui
le furent ensuite encore, et qui le sont toujours ! Il désire avoir, dans
la classe du Royaume, ceux en qui Il peut se fier implicitement, ceux auxquels
Il peut donner sans crainte la gloire, l'honneur et l'immortalité qu'Il a
promis aux fidèles. Et avant de recevoir cette haute récompense et cette
exaltation, il leur faut être complètement testés et éprouvés. Nous voyons le
bien-fondé de cette disposition en tout point. S’Il
nous a « appelés pour que nous possédions la gloire de notre Seigneur
Jésus-Christ », Il s’attend à nous trouver dignes de cet honneur - non
pas que nous puissions faire quelque chose pour nous rendre dignes d'une si
grande exaltation, non pas que nous puissions la mériter de par nous-mêmes,
mais Il s’attend à ce que nous soyons de vrais vainqueurs et que nous
développions le caractère nécessaire pour une position aussi élevée de
responsabilité et de gloire.
Rendez-vous gloire à Dieu dans toutes les affaires de
votre vie, quelle que soit la mesure de votre réussite à son service? Ou bien
vous attribuez-vous souvent cette gloire à vous-mêmes ? C'est une bonne
question, que chaque enfant de Dieu devrait se poser à lui-même. Nous savons
que nous n'avons pas mérité une quelconque gloire dans le cadre de ce que nous
possédons ou de ce que nous avons accompli. S’il en est qui tentèrent de
s’accaparer cette gloire pour eux-mêmes, ils l’ont prise au Seigneur. Nous
devons faire preuve d’une loyauté telle que, quand nous présentons la Vérité à
d'autres, nous puissions dire : « Ce n'est pas mon Plan. C’est un plaisir
pour moi de vous dire tout ce que je sais à son sujet, mais il ne fut pas conçu
par l'homme. C’est le Plan de Dieu. »
En conséquence, rappelons-nous l’injonction apostolique :
« N'abandonnez donc pas votre confiance. » Quelle est la
confiance que nous devons posséder ? C’est la confiance en Dieu. En qui
d'autre pourrions-nous placer notre confiance ? Beaucoup de gens, dans le
monde, n'ont confiance qu’en eux-mêmes. D'autres placent leur confiance dans certains
héros terrestres. Un homme déclara : j'ai confiance dans le roi George, je
vais le suivre jusqu’à la mort. Un autre affirma : j'ai pleine confiance
dans le Kaiser Wilhelm ; je le suivrai là où il
me conduira. Un troisième déclara : j'ai une grande confiance dans le
Président Wilson. Que savent, au sujet de l'avenir, le Président Wilson ou
n’importe lequel d’entre ces dirigeants ? Nul autre que Dieu, et celui qui
exécute la volonté de Dieu, ne connaît l’avenir avec certitude, à l’exception
de ce que Dieu jugea bon de révéler, de ses desseins.
Nous, en tant que peuple du Seigneur, nous levons les
yeux et contemplons, dans les cieux, les merveilles de notre grand Créateur et
nous nous exclamons : Oh ! comme notre Dieu
est grand ! Ensuite, quand nous nous examinons nous-mêmes, nous constatons
que nous avons été créés d’une admirable manière : en effet, par la
pensée, par la puissance de l'esprit, nous pouvons remuer les différentes
parties du corps - les mains, les pieds, les yeux, etc. Et nous nous écrions :
Oh ! c’est ici la machine la plus merveilleuse au
monde ! Et c’est ainsi que nous sommes amenés à nous exclamer : il
est certain que ce grand Dieu, notre Dieu, notre Père est disposé à nous dire
quelle est sa volonté, à nous qui sommes son peuple, qui L’aimons et désirons
connaître cette volonté ! Il doit avoir un bon Plan, car Il est sage, Il
est amour, Il est juste.
Et ainsi avons-nous retrouvé notre vieille Bible, recouverte
peut-être de poussière depuis longtemps, et nous nous sommes mis à l’étude du
sujet de la Justice de Dieu, et de celui de sa Sagesse, de son Amour et de sa
Puissance. Et nous avons appris à avoir confiance en ce cher vieux Livre ;
son message est en effet tellement cohérent, raisonnable et si plein d'amour.
La Bible explique comment la maladie, la tristesse et la douleur sont apparues
dans le monde. Elle nous informe que tous ces malheurs sont le résultat du
péché et que, par avance, dès le début, Dieu avait connaissance de la chute et
qu’Il conçut le rétablissement de l'humanité hors du péché et de la mort. La
Bible souligne que la bénédiction de tous les hommes viendrait avec la venue
du Messie.
Ainsi, nous avons confiance dans la Parole du Seigneur
et dans le grand Plan présenté dans cette Parole. Et nous avons foi que Dieu
nous a invités à devenir co-héritiers avec Christ dans son Royaume, qu'Il est
en train de tirer hors du monde un peuple pour son nom - ceux qui confesseront
leurs péchés, qui reconnaîtront qu'ils ne sont eux-mêmes pas grands - ceux
qui, quand ils recevront la faveur de Dieu, seront tellement fidèles envers
Lui qu'ils seront prêts à sacrifier leurs vies.
Eh oui ! d'autres
sacrifient leur vie pour des rois terrestres et nous, nous avons un Roi qui
est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, et si nous n’étions pas
capables de déposer notre vie par loyauté envers Lui, que penserions-nous de
nous-mêmes ! Nous avons un Dieu qui est bon, digne de toute confiance, et
nous Lui faisons confiance. Dans la mesure où s’accroît notre connaissance de
Dieu, de la Bible, dans la mesure où nous croissons en grâce, du fait de nos
efforts à marcher sur le chemin étroit, dans cette même mesure notre confiance
grandit et devient de plus en plus forte.
La seule question qui reste, c’est : Serons-nous
trouvés fidèles ? L'Ecriture déclare que Celui
qui est fidèle, c’est Celui qui a promis, et que ce qu'Il fera dépassera très largement
tout ce que nous pourrions demander ou penser. Il détermina que tous ceux qui
recevront la grande bénédiction seront ceux qui feront preuve de leur loyauté,
au niveau le plus élevé. D'où l'exhortation de l’Apôtre : « N'abandonnez
donc pas votre confiance, à laquelle est attachée une grande
rémunération. »
Dieu, un jour, récompensera notre confiance. Pourquoi
le Seigneur nous récompensera-t-Il de notre confiance d’une manière
particulière ? La raison en est la suivante : Notre confiance en Dieu
représente l'état de notre cœur, et si nous perdons notre foi elle baissera
comme le baromètre quand le temps est à la pluie. Notre cœur ne peut pas
demeurer entièrement en Dieu, à moins que nous ne soyons fermes dans la foi.
Satan sera autorisé à priver le peuple de Dieu de sa confiance, seulement dans
le cas de certains qui n'auront pas vécu conformément à la lumière reçue. Le
Seigneur permettra que ceux-là soient progressivement gagnés par les ténèbres.
Nous devons donc garder fermement notre confiance ;
car c’est là ce qui nous assure que Dieu est notre Père. Nous avons tous
quelque peu connaissance de la télégraphie sans fil, utilisée maintenant d’une
manière merveilleuse sur la mer et sur la terre. Elle n'est qu'une faible
illustration de la communication sans fil qui existe entre le vrai chrétien et
le Seigneur céleste. Dans tous les cas, cette confiance, s'appuyant sur le
Seigneur, se tournera vers Lui. Il y aura là communication sans fil entre le
Père et l'enfant.
Quand le peuple du Seigneur se trouve
en difficulté, il devrait raisonner comme ceci : Quelle est la volonté du
Seigneur ? Qu'est-ce que sa Providence indique ? Il déclara que
toutes les choses concourraient ensemble à mon bien parce que je L'aime ;
par conséquent, comme j’ai confiance en Dieu, je suis sûr que toutes les choses
vont en effet concourir à mon bien. J'ai foi en sa sagesse, en sa puissance et
en son amour. Il aurait pu me protéger de cette difficulté, s’Il avait vu que
ce serait mieux pour moi. Par conséquent, le fait qu’elle m’ait atteint prouve
qu'Il jugea bon de la permettre pour une sage raison.
Il promit qu'Il ne permettrait pas que je fusse tenté, mis à l’épreuve au-delà
de ce que je suis en mesure de supporter. Comme Il est fidèle, Il ne manquera
jamais de maintenir cette bonne promesse. Par conséquent, je
« n’abandonnerai pas ma confiance, à laquelle une grande récompense est
réservée. »
Si Dieu récompensait en fonction des œuvres, certains
de ses enfants n’obtiendraient que très peu [de choses, trad.]. Le plus capable
du peuple de Dieu ne peut pas faire grand-chose. Nous passons un tiers de notre
temps à dormir, il nous faut peut-être huit heures de plus pour la préparation
de nos aliments, etc., et nous avons mille et une choses à faire dans les huit
heures qui restent. Comme il nous reste peu de temps, après tout, même si nous
avons supprimé beaucoup de choses qui auparavant nous prenaient plus ou moins
de temps ! Les gens les plus intelligents disposent de très peu de temps.
Faites de votre mieux, et essayez de noter le peu que
vous serez en mesure d'accomplir à la fin de la journée. Pensez à ces cinq
minutes, à cette demi-heure, etc. ; comptez et voyez combien vous rendez à
l'Éternel, votre Dieu, tous les jours. Nous craignons que chacun d'entre nous
ait honte de voir le peu de temps que constitue la
somme de tout cela. Et si la récompense dépendait de nos oeuvres, elle serait
certainement très petite. Dieu sait aussi que certains ont plus de temps à leur
disposition et d'autres moins, et que certains ont plus de talents et d'autres
moins.
Certains sont en mesure de donner dix fois plus que
d’autres. Combien voudriez-vous faire pour le Seigneur ? Combien vous
efforcez-vous de faire pour le Seigneur ? Ce sera en proportion de la
confiance que vous avez en Lui. Si vous parvenez à posséder plus de foi dans
les promesses, vous vous efforcerez de plus en plus de vivre en conformité avec
tous les termes et conditions exigés de ceux qui veulent devenir des
disciples. Si vous n’avez que peu de confiance dans le Seigneur, vous serez
comme l'homme auquel on a dit que s’il allait à un certain endroit, il
trouverait une fortune, et qui a répondu qu’il était absurde d'envisager
quelque chose de ce genre ! Si quelqu’un disait que, derrière un rideau,
dans un coin, un sac d'or est caché, et que tous ceux qui vont aller voir
peuvent le prendre, on pourrait dire à coup sûr qu’il n’y aurait pas deux
personnes sur cent qui iraient le chercher.
Dieu met à l’épreuve votre foi, votre confiance, de
même que notre foi et notre confiance. Et, oh, cela vaut bien plus que toutes
les richesses du monde ! Nous avons été invités à essayer d’obtenir le
grand Prix. Nous répondîmes : « Oui, Seigneur ! Oui, Seigneur ! (J’essaierai,
trad.) » Puis Il déclara : Seras-tu fidèle dans les conditions que
j’impose ? J’observerai pour voir ton degré de fidélité à chaque heure,
chaque minute. Je vais te protéger contre les embûches sur le chemin, pendant
que tu t’efforceras de proclamer mes louanges ; Je vais t’encourager dans
chaque épreuve. Mes chers enfants, je veux vous donner une grande bénédiction.
Vous vous êtes tous engagés sur une base commune.
Vous n’auriez pas les mêmes chances dans la course, si je vous acceptais en
fonction de vos qualifications naturelles. Je jugerai d’après votre cœur et
suivant ce que vous ferez dans les petites choses. Celui qui est fidèle dans
les petites choses, dans ce qui est le moindre, sera fidèle dans les plus
grandes. C’est ainsi que je vais considérer la question. C'est une proposition
honnête, et c'est exactement ce que dit le Seigneur. Dieu se propose de
récompenser grandement toute fidélité.
Mais il y a une autre phase de la confiance. Les
Etudiants de la Bible du monde entier sont dans l’attente de l’accomplissement
de certaines choses ; et nous espérons que le temps du Seigneur est proche
pour la mise en place du Royaume, le temps pour l'accomplissement de la
prière : « Que ton Règne vienne ». C’est ce que nous
espérons ; mais si cela ne devait pas se produire aussi rapidement que
nous l’avions prévu, nous continuerons à garder notre
confiance.
Il n'y a pas beaucoup de gens dans le monde qui
espèrent mourir bientôt ; et c'est uniquement notre confiance qui fait que
nous avons cette espérance. Si nous n'avions pas une ferme assurance concernant
l’issue, alors nous n'aurions pas le désir de passer au-delà du voile. Nous
parlons de notre confiance à ceux dont les yeux de la compréhension ont été
éclairés pour comprendre les longueurs, les largeurs, les hauteurs et les
profondeurs de l'amour de notre Dieu, et pour apprendre quelque chose au sujet
des temps et des saisons que comporte le Plan de notre Père.
L'Apôtre nous dit : « Mais
vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne
comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants
du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. » (1 Thessaloniciens 5 : 4 et 5). Dieu promet qu'Il va
donner à ses véritables enfants la lumière à l'heure fixée, et qu'ils auront la
joie de comprendre son plan, au moment approprié.
« Que peut-Il dire de plus
Que ce qu’Il nous a dit ! »
L’Editeur se réjouit de ces
expériences bénies. Même si le temps de notre changement ne devait pas se
situer dans les dix ans à venir, que devrions-nous demander de plus ? Ne
sommes-nous pas un peuple béni, heureux ? Notre Dieu, n'est-Il pas
fidèle ? Si quelqu'un connaît quelque chose de mieux, qu’il le
prenne ! Si l'un de vous trouve quelque chose de mieux, nous espérons
qu’il nous le dira. Nous ne connaissons rien de mieux et nous ne connaissons
rien qui soit à moitié aussi bon que ce que nous avons trouvé dans la Parole de
Dieu. C’est ainsi que l'exprime le cantique :
« Cela satisfait mes attentes
Comme rien d’autre ne peut le faire »
A titre personnel, nous pouvons dire que si Dieu
envisage quelques autres expériences pour nous, nous nous en réjouissons ;
si nous avons besoin de plus de polissage, nous espérons qu’Il nous le donnera.
Si cela prend un an pour obtenir le polissage nécessaire, nous désirons que ce
temps nous soit imparti. Ou s’Il veut que nous participions à l’œuvre de
polissage des autres, et que nous ne devions pas, nous-même, accéder au
Royaume, nous nous réjouirions de voir sa volonté s’accomplir.
Nous demandons parfois : Combien de frères seraient
disposés à prendre mille dollars pour ce qu'ils savent de la Vérité ? Pas
une main ne fut levée! Qui prendrait dix mille dollars ? Personne !
Qui prendrait un million de dollars ? Qui va prendre le monde entier, en
échange de ce qu'il sait sur le caractère de Dieu et sur le Plan Divin ?
Personne ! Ensuite, nous dîmes : Vous n'êtes pas une foule
particulièrement mécontente, chers amis. Si vous vous sentez riches à tel point
que vous n’échangeriez rien contre votre connaissance de Dieu, cela veut dire,
alors, que vous vous sentez tout aussi riches que nous.
L'éditeur apprit, dès le plus jeune âge, ce que signifie
appeler Dieu son Père céleste, car il avait des parents chrétiens. Et puis, à
l’âge de quinze ans, nous Lui donnâmes notre cœur, et nous Le révérâmes et
L’adorâmes avec la somme de connaissance que nous avions. Bien qu’endoctriné
selon les principes calvinistes, suivant lesquels seuls les Elus devaient
parvenir à la gloire, tandis que tous les non élus feraient l'expérience du
tourment éternel, nous étions habitués à nous considérer nous-même comme l'un
des Elus, et à apprécier l'amour de Dieu, qui pourvut au salut des Elus.
Quelques années plus tard, cependant, la raison
commença à l’emporter sur la superstition. Nous nous
sommes demandé : Où est cet Enfer que tu prêches ? Que sais-tu
vraiment à son sujet ? Confessant notre propre ignorance, nous sommes
allés vers ceux qui nous enseignaient et vers nos aînés ; mais à notre
étonnement, nous constatâmes qu'ils ne savaient rien de plus que nous-même sur
ce point. Ensuite, nous cessâmes de prêcher et commençâmes à réfléchir et à
examiner les credo. Nous constatâmes qu’ils se différenciaient peu les uns des
autres. Tous reposaient sur le fondement du salut céleste pour quelques-uns et
du malheur éternel pour les milliers de millions (restants, trad.).
Plus nous avancions dans les recherches, plus notre
sentiment s’affermissait qu'une grande erreur avait été commise, qu'un
véritable Dieu ne pouvait pas avoir prévu un arrangement tel que celui dont
parlent nos credo. Nous les avons tous rejetés et, pensant que la Bible était
la base de tous ces credo, nous avons rejeté la Bible après eux.
Mais ayant une fois connu notre Père céleste, nous ne
pûmes trouver de repos sans Lui. Notre âme fut affamée de son amour et de ses
soins. Nous restâmes attachés au grand fait que notre Univers avait un Créateur
intelligent, personnel ; car sa sagesse et sa puissance s’imposaient à
nous au cours de chaque nuit étoilée. Plus nous étudiions l'anatomie, et plus
s’intensifiait notre conviction que toute l'humanité, voire toutes les
créatures sont « formidablement et merveilleusement faites », et que
l'œil, l'oreille, les nerfs, le pouvoir de se déplacer en réponse à une simple
pensée, ne pouvaient pas être apparus par hasard ni avoir été élaborés par un
dieu nature. Nous adorâmes le Dieu de Sagesse et de Puissance, et cherchâmes à
en savoir plus sur Lui, étant convaincu que nous devions Le trouver bon.
Laissé aux ressources de notre cerveau, nous nous
sommes demandé : Est-ce que les autres et nous-même pouvions posséder, en
tant que dons provenant de notre Créateur, les qualités de justice et d'amour,
que nous estimons être les plus grandes de nos facultés et que, malgré cela,
le Créateur soit Lui-même privé de ces attributs ? Notre esprit répondit
qu’assurément, Celui qui conçut l'œil pour voir et l'oreille pour entendre, et
qui accorda à l'humanité les qualités de justice et d'amour, devait posséder
ces qualités dans une mesure infinie.
Ainsi, au moyen des yeux de notre compréhension, nous
contemplâmes le grand Dieu de l'Univers, infini en sagesse, en justice, en
amour et en puissance. De nouveau, nous L’adorâmes, et nous réjouîmes, de
pouvoir nous fier à Lui et réaliser que ce n'était pas en vain qu’Il avait créé
la terre et la famille humaine, mais que, en rapport avec notre création, Il
avait un certain dessein, caractérisé par la sagesse, la justice et l’amour.
Notre pensée suivante fut : Est-ce qu’un Dieu
juste et aimant n’aurait pas plaisir à faire connaître ses desseins à celles
de ses créatures possédant le désir d’effectuer sa volonté ? En aurait-Il
honte ? Pourrait-Il ignorer les qualités
d'esprit qu’Il nous a données ? Encore une fois, notre esprit
répondit : Vous pouvez rechercher avec confiance le Message de Dieu se
rapportant à l'humanité. En estimant que nous avions déjà examiné la Bible
suffisamment, nous détournâmes notre attention vers les religions païennes,
pour constater seulement qu’elles étaient moins rationnelles, à certains
égards, bien qu’elles fussent moins diaboliques que nos propres croyances.
Evidemment, les peuples les plus intelligents furent ceux que Satan séduisit le
plus complètement, au moyen de ses doctrines de démons, pour faire croire aux
plus horribles choses à propos du Créateur et de ses desseins, à l’égard de ses
créatures humaines.
Finalement, nous décidâmes de recommencer l'étude de
la Bible, prenant soin, en premier lieu, de briser complètement les lunettes
colorées de nos credo et de libérer entièrement notre esprit. Peu à peu, le
Seigneur nous conduisit à une lumière de plus en plus claire continuellement, à
propos de sa Parole, jusqu'à ce que nous nous rendions compte que la base de
toutes nos difficultés résidait dans le fait que nous avions suivi le mensonge
déclaré par Satan, à la Mère Eve, en Eden : « Vous ne mourrez
point. » À partir de ce moment, la Bible, dans son ensemble, s’éclaira
et devint majestueuse, belle et harmonieuse ; et maintenant, elle se
présente à notre esprit comme la Parole de Dieu prééminente !
Il n’y
a pas de langue ni de plume, qui puisse exprimer la paix, la joie et la
bénédiction qu’une claire connaissance du vrai Dieu a introduites dans notre
cœur et notre vie. L'histoire de la Sagesse, de la Justice, de la Puissance et
de l'Amour de Dieu comble entièrement les désirs de notre tête et de notre
cœur. Nous ne cherchons pas plus. Il n'y a rien de plus à désirer, si ce n’est
que cette merveilleuse histoire s’éclaire davantage dans notre esprit et que
croisse en nous, de plus en plus, l’appréciation du caractère divin. Ce
caractère est illustré par le grand divin Plan des âges indiquant, en premier
lieu, la bénédiction de l'Eglise et, ensuite, celle de toutes les familles de
la terre ; notre Père céleste déroule ce Plan graduellement.
WT1914 p5594